Spallation
- Nom féminin singulier
Définition
- en physique, réaction nucléaire pendant laquelle le noyau d'un atome éclate en de nombreuses particules
"spallation" dans l'encyclopédie
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SPALLATION
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 846 mots
Dans certaines réactions, l'une des particules émises a une masse voisine de celle du noyau produit : une fission a donc eu lieu en même temps que la spallation.
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NUCLÉOSYNTHÈSE
- Écrit par Jean AUDOUZE
- 29 804 mots
- 6 médias
Les réactions de spallation Comme les réactions de photodésintégration, les réactions de spallation, endothermiques, brisent aussi des noyaux complexes en noyaux moins lourds. Les agents « destructeurs » ne sont plus les photons, mais des particules nucléaires de très grande énergie comme les protons ou les noyaux d'hélium 4 (appelées particules α).
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REEVES HUBERT (1932-2023)
- Écrit par Marc LACHIÈZE-REY
- 6 889 mots
- 1 média
Entre 1965 et 1971, Hubert Reeves a réussi, en collaboration avec ses étudiants Jean Audouze et Maurice Meneguzzi, à déterminer l’origine de ces trois éléments peu abondants : ils ont été formés d’une manière particulière, appelée spallation nucléaire, sous l’effet du rayonnement cosmique. Ainsi, les chocs des particules cosmiques de haute énergie produisent ces éléments légers en brisant des noyaux atomiques plus gros (carbone, oxygène, azote) présents dans le gaz interstellaire.
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RAYONNEMENT COSMIQUE Rayons cosmiques
- Écrit par Lydie KOCH-MIRAMOND et Bernard PIRE
- 34 281 mots
- 8 médias
Lorsqu'on connaît les abondances élémentaires près de la Terre et les sections efficaces de spallation, on en déduit simultanément, dans le cadre d'un modèle de propagation des rayons cosmiques dans la Galaxie, la quantité de matière traversée par les rayons cosmiques entre leur source et la Terre – 70 kilogrammes par mètre carré – et leur composition originelle.
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MÉTÉORITES
- Écrit par Mireille CHRISTOPHE MICHEL-LEVY et Paul PELLAS
- 80 603 mots
- 6 médias
(énergie moyenne de 4 GeV) produiront, en revanche, des réactions nucléaires (interactions de spallation) avec le noyau de la cible météoritique jusqu'à une profondeur de l'ordre du mètre. Ces réactions de spallation donnent naissance à des isotopes stables et radioactifs (isotopes spallogéniques). L'état d'équilibre radioactif pour des isotopes de différentes périodes (de quelques jours à 106 ans) observés dans des fers, recueillis très vite après leur chute, a apporté la preuve de la constance dans le temps (à un facteur deux près) du flux de protons du R.