Spathe
- Nom féminin singulier
Définition
- en botanique, grande bractée qui entoure l'épi des spadices, inflorescence de certaines plantes
- courte épée des gaulois
"spathe" dans l'encyclopédie
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ARALES
- Écrit par Chantal BERNARD-NENAULT et Jacques MIÈGE
- 12 727 mots
- 8 médias
Ils pénètrent au fond de la spathe, attirés par l'odeur d'ammoniaque et la chaleur qui y règnent. Ils y restent prisonniers, car la couronne de fleurs stériles, correspondant à la zone d'étranglement de la spathe, ferme le passage. Ils pollinisent les fleurs femelles par du pollen étranger qui s'est fixé à leur abdomen lors d'une visite à une autre spathe.
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SPADICIFLORES
- Écrit par Didier LAVERGNE
- 394 mots
On dénomme ainsi l’ensemble constitué par des plantes monocotylédones à fleurs discrètes groupées sur des axes (spadices) latéralement enveloppés d’une feuille allongée, la spathe. Cette inflorescence particulière est spectaculaire dans le cas des arums (Arales). Elle est plus discrète chez les Cyclanthacées, mais bien développée chez les Palmiers ou les Pandanus (voir Palmales, Pandanales).
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HÉLOBIALES
- Écrit par André LAWALRÉE
- 16 381 mots
- 4 médias
Chez Hydrilla verticillata, plante submergée d'eau douce, les pédicelles des fleurs femelles s'allongent, portant celles-ci à la surface de l'eau où elles s'épanouissent ; le bouton de la fleur mâle, rempli de gaz comme celui de la fleur femelle et pointu au sommet, est d'abord enfermé dans une spathe formée de deux bractéoles ; après la rupture du pédicelle et l'ouverture de la spathe, le bouton monte à la surface de l'eau.
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ARISTOLOCHIALES
- Écrit par Chantal BERNARD-NENAULT et Jacques MIÈGE
- 8 129 mots
- 2 médias
La spathe des arums ou la fleur tubuleuse des aristoloches fonctionnent comme des pièges, retenant les insectes jusqu'à la maturité du pollen. Variations au sein de la famille Les fleurs hermaphrodites sont solitaires ou groupées en inflorescences terminales ou latérales, parfois cauliflores, c'est-à-dire naissant sur du vieux bois (Pararistolochia).
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PANDANALES
- Écrit par Jean-Pierre DEMOLY
- 8 497 mots
Les fleurs sont unisexuées, ne possèdent ni corolle ni calice et sont disposées sur un axe charnu, l'ensemble formant un spadice (sauf dans le genre Sararanga où l'inflorescence est de type panicule) qui est soutenu par une grande bractée l'enveloppant partiellement (spathe). Les espèces sont dioïques (sauf certaines du genre Freycinetia). Les fleurs mâles portent de nombreuses étamines disposées en grappe ou en ombelle avec des filets libres ou soudés.