Spectrochimique

"spectrochimique" dans l'encyclopédie

• ULTRAVIOLET

  • Écrit par Jacques ROMAND et Boris VODAR
  • 24 473 mots
  • 2 médias

  Domaine largement exploité en physique et en chimie physique par les informations qu'il apporte sur la structure électronique de la matière, l'ultraviolet a aussi donné lieu à diverses applications touchant la biologie, l'analyse spectrochimique, l'éclairagisme, etc. Son intervention dans de multiples problèmes est reconnue : composition et photochimie de l'atmosphère, notamment des couches ionisées de la haute atmosphère, origines de la vie, par exemple.

• COORDINATION (chimie) Composés de coordination

  • Écrit par Jean AMIEL et Jean-Pierre SCHARFF
  • 26 915 mots
  • 4 médias

  Pour un ion central déterminé, on peut ranger les coordinats dans l'ordre croissant des Δ0 qu'ils provoquent (série spectrochimique) : iodure < bromure < chlorure < fluorure < hydroxyde < oxalate < eau < pyridine < ammoniac < éthylènediamine < bipyridyle. Cet ordre est indépendant de la nature de l'ion métallique central ; pour un cation donné, il existe une valeur limite de Δ0 à partir de laquelle, lorsque le champ de coordinat croît, la règle de Hund n'est plus respectée ; il y a passage des complexes à « haut spin » aux complexes à « bas spin ».

• INFRAROUGE

  • Écrit par Pierre BARCHEWITZ, Armand HADNI et Pierre PINSON
  • 29 731 mots
  • 5 médias

  Les applications de l'infrarouge couvrent un très large domaine : chauffage domestique ou industriel, soudure, pyrométrie, thermographie, visualisation infrarouge, poursuite et autoguidage, analyse spectrochimique, télécommunications et guidage actif. Elles se développent au fur et à mesure que l'instrumentation progresse et leur liste, tant dans le domaine civil que dans le domaine militaire, est loin encore d'être close.

• MANGANÈSE

  • Écrit par Bernard DUBOIS, Jacques FAUCHERRE, Gil MICHARD, Clotilde POLICAR et Jean-Louis VIGNES
  • 35 257 mots
  • 8 médias

  On note quelques rares exemples de complexes à spin faible avec les ligands les plus forts de la série spectrochimique. Un exemple est Mn (CN)64— (S=1/2). Mais Mn(II) est le plus souvent à spin fort avec cinq électrons non appariés (S=5/2). Quelle que soit la géométrie, l'énergie de stabilisation du champ de ligands (E.S.C.L.) est alors nulle. La géométrie est donc imposée, non par la stabilisation électronique, mais par des critères de répulsion stérique entre ligands : les géométries octaédrique et tétraédrique, qui minimisent ces interactions stériques, sont favorisées.

• CHROMATOGRAPHIE

  • Écrit par Robert ROSSET, Louis SAVIDAN et Alain TCHAPLA
  • 93 746 mots
  • 8 médias

   analyse spectrochimique), telles la spectrométrie de masse (sigle anglais : M.S.), la spectroscopie infrarouge à transformée de Fourier (sigle anglais : I.R.T.F.), l'émission atomique liée à un plasma induit par micro-ondes (sigle anglais : M.I.P.-A.E.) et à couplage induit (sigle anglais : I.C.P.-A.E), est proposé par de nombreux constructeurs et permet, outre la détection des fractions, l'identification des produits par leur spectre de masse, d'infrarouge ou d'émission atomique.