Spinaux
- Adjectif masculin pluriel
Définition
- en anatomie, relatifs à la moelle épinière
"spinaux" dans l'encyclopédie
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TRONC CÉRÉBRAL
- Écrit par Paul LAGET
- 25 087 mots
- 2 médias
Il faut citer en particulier les faisceaux rubro-spinaux, tecto-spinaux, vestibulo-spinaux, cérébello-spinaux, olivo-spinaux, réticulo-spinaux. Malgré leur nom, on ne doit pas penser que toutes les fibres qui les constituent gagnent la moelle : une partie d'entre elles s'épuise déjà dans les noyaux moteurs des nerfs crâniens. Les systèmes d'association Les systèmes d'association réunissent entre elles diverses structures nucléaires appartenant au tronc cérébral lui-même.
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LAVERAN ALPHONSE (1845-1922)
- Écrit par Jacqueline BROSSOLLET
- 2 282 mots
Là il observe, dans les capillaires du foie et des centres cérébro-spinaux des cadavres de paludéens, la formation d'un pigment noir. Il retrouve ce pigment dans le sang des paludéens (mélanémie), et incrimine un parasite dont il étudie l'évolution : il montre que les crises de paludisme correspondent aux différentes phases du cycle du parasite. Le 28 novembre 1880, il présente ses résultats à l'Académie de médecine qui les accueille avec scepticisme, car, à cette époque, on considérait que les maladies contagieuses sont causées par des bactéries, et non par des parasites.
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MOELLE ÉPINIÈRE
- Écrit par Paul LAGET
- 27 910 mots
- 5 médias
Chez l'Homme et les Singes anthropomorphes, les faisceaux cortico-spinaux représentent la grande voie motrice centrale, assurant la totalité du contrôle volontaire sur les motoneurones spinaux avec lesquels d'ailleurs leurs terminaisons contractent des rapports synaptiques directs. Quand il s'agit des autres ordres de Mammifères, on s'aperçoit que, au fur et à mesure que l'on descend vers des groupes de moins en moins perfectionnés, l'importance des faisceaux cortico-spinaux décroît peu à peu par rapport à celle des tractus extra-pyramidaux, en particulier au profit du faisceau rubro-spinal (issu d'une structure mésencéphalique, le noyau rouge, dont le rôle dans le contrôle de la motricité involontaire est essentiel) ; c'est ainsi que les faisceaux pyramidaux ont totalement disparu chez les Ongulés (Ruminants, Équidés, Porcins, Proboscidiens).
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MOTRICITÉ
- Écrit par Pierre BUSER
- 21 482 mots
- 2 médias
Réactions de posture, d'équilibration et de redressement Base de la motricité, les réflexes spinaux n'expliquent pas par eux-mêmes l'ensemble de ses aspects : l'animal spinal ne tient pas debout (le réflexe myotatique, s'il contribue au tonus postural, n'est pas capable de l'entretenir à son niveau normal) ; cet animal ne se redresse pas quand il est en position anormale ; et enfin, il n'esquisse que des mouvements de marche très imparfaits.
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BULBE RACHIDIEN
- Écrit par Paul LAGET
- 22 526 mots
- 5 médias
Les plus importantes sont les faisceaux rubro-spinaux, vestibulo-spinaux et olivo-spinaux, les deux derniers n'étant visibles que dans la portion inférieure du bulbe, puisque leur origine est elle-même bulbaire. Noyaux d'origine des nerfs crâniens Un grand nombre de paires de nerfs crâniens sortent des faces antérieure et antéro-latérales du bulbe.