Spiration
- Nom féminin singulier
Définition
- en religion, acte par lequel l'Esprit Saint procède, dans la trinité, du père et du fils
"spiration" dans l'encyclopédie
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SPIRE
- Écrit par François REITEL
- 2 352 mots
Le premier établissement humain qui est à l'origine de la ville de Spire (en allemand : Speyer) date de l'époque celte : Noviomagus. Installé sur une terrasse du Rhin, il devait devenir un camp romain sous César et Drusus. La cité qui en naquit fut ravagée par les Germains puis reconstruite sous Constantin et Julien. Les Francs Saliens en firent une résidence.
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SPIRE CATHÉDRALE DE
- Écrit par Louis GRODECKI
- 2 580 mots
La plus grandiose et la plus importante des cathédrales romanes d'Allemagne, la cathédrale de Spire fut bâtie sur l'emplacement d'édifices plus anciens (à partir de 1027-1032), sur l'initiative de l'empereur Conrad II, qui y fut enseveli au devant du chœur, en 1039. L'immense crypte, qui s'étend sous le chœur et le transept, fut consacrée entre 1041 et 1046, l'ensemble de l'édifice en 1061, grâce à la protection constante des empereurs Henri III et Henri IV, qui y trouvèrent aussi leur sépulture.
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FILIOQUE QUERELLE DU
- Écrit par Olivier CLÉMENT
- 5 457 mots
Dans sa Mystagogie du Saint-Esprit (890), il affirme que le Filioque compromet la « monarchie » du Père : ou bien la Trinité a deux principes, le Père et le Fils, ou bien, pour la spiration de l'Esprit, le Père et le Fils se confondent dans la nature commune. Et il précise que l'Esprit a son ekporèse « du Père seul ». Au concile d'union de 879-880, l'Occident et l'Orient s'accordent sur le texte originel du credo de Nicée-Constantinople, mais le vrai problème a été éludé.
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PATRISTIQUE
- Écrit par Pierre HADOT
- 48 391 mots
Chez les Grecs comme chez les Latins, on en arrive ainsi à l'idée d'une essence divine inaccessible et transcendante qui ne se concrétise que par les caractéristiques personnelles, ou relations, de la paternité, de la finalité et de la « spiration ». Les rapports entre le Fils de Dieu et la divinité ayant été ainsi définis, il restait à préciser cette fois les rapports qu'il fallait reconnaître entre le Fils de Dieu et l'homme Jésus.