Spleen
- Nom masculin singulier
Définition
- (mot anglais) en littérature, mélancolie
"spleen" dans l'encyclopédie
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LE SPLEEN DE PARIS, Charles Baudelaire Fiche de lecture
- Écrit par Jean-Didier WAGNEUR
- 5 732 mots
- 1 média
La composition du Spleen de Paris (Petits Poèmes en prose) traduit l'inachèvement du projet de Baudelaire, la consultation du « Reliquat » : (« Listes de projets », « A faire », etc.) révélant plus de cent dix pièces en chantier. Si la tension entre spleen et idéal organise l'univers narratif de ces textes (« Chacun sa chimère »), si la quête de la femme (« Le Fou et la Vénus », « Un hémisphère dans une chevelure », « La Belle Dorothée ») y est aussi constamment présente, le titre suggère une « unité de lieu » à la mélancolie du « narrateur ».
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LE SPLEEN CONTRE L'OUBLI. JUIN 1848 (D. Oehler) Fiche de lecture
- Écrit par Daniel OSTER
- 9 124 mots
» Dans Le Spleen de Paris, Baudelaire force sur la réminiscence des événements de 1848 pour mettre à nu les mensonges de la philanthropie publique. Des poèmes comme « Le Mauvais Vitrier », « Assommons les pauvres ! » ou « Le Gâteau » feignent de mettre au compte d'une déviance privée – celle du dandy ou celle qui témoignerait « d'une pathologie qui s'ignore » – ce qui n'est jamais que l'éternel retour de l'horreur.
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BAUDELAIRE CHARLES (repères chronologiques)
- Écrit par Jean-François PÉPIN
- 1 663 mots
7-14 février 1864 Six poèmes en prose sont publiés dans Le Figaro sous le titre Le Spleen de Paris. 24 avril 1864 Baudelaire s'installe à Bruxelles. Mars 1866 Baudelaire est victime d'un malaise à Namur. Premiers symptômes d'aphasie. Le 2 juillet, il est ramené par sa mère à Paris. 31 août 1867 Mort de Baudelaire. Décembre 1868 Publication chez Michel Lévy des Curiosités esthétiques et de la troisième édition des Fleurs du mal.
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STEVENS LES
- Écrit par Robert L. DELEVOY
- 1 709 mots
- 2 médias
Baudelaire lui a dédié l'un de ses « petits poèmes en prose » consacré aux chiens dans Le Spleen de Paris. Alfred Stevens (1823-1906) est un Parisien d'adoption que Verhaeren a comparé à Watteau. Il a donné au mouvement réaliste de la seconde moitié du xixe siècle l'une des formes les plus transparentes, sinon l'image spéculaire la plus cohérente, de l'idéologie de la classe dominante, symbolisée par la « re-présentation » de la femme élégante du second Empire, saisie dans la discrète familiarité d'un salon ouaté, parmi les objets qui parlent féminité, amour, modernité, mondanité.
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AGRAS EVANGELOS IOANNOU CALAMBACA dit TALLOS (1899-1944)
- Écrit par Nicolas LEVENTIS
- 2 264 mots
Intériorisation sans profondeur, ton bas, pâle impressionnisme de la nature, versification habile, tels sont les traits constants de sa poésie dont le spleen et la mélancolie s'expliquent plutôt par le contexte littéraire que par une conception enracinée du monde. Les Bucoliques et les Éloges (1934), Quotidiennes (1940) sont les recueils qu'il a publiés de son vivant, auxquels il faut ajouter Œillets d'une seule journée (1965), œuvre posthume.