Subliminal

"subliminal" dans l'encyclopédie

• NEUROSCIENCES COGNITIVES ET AGENTIVITÉ

  • Écrit par Elisabeth PACHERIE
  • 7 448 mots

  On peut, par exemple, accroître le sens de l'agentivité d'un agent pour un effet ou même induire un sentiment d'agentivité illusoire pour un effet sur lequel il n'a aucun contrôle en préactivant une représentation de cet effet par des techniques d'amorçage conscient ou subliminal. Les bases cérébrales de ces processus interprétatifs de plus haut niveau impliquent vraisemblablement des régions pariétales et frontales, mais restent à ce jour mal connues.

• INHIBITION (psychologie)

  • Écrit par Olivier HOUDÉ
  • 7 281 mots
  • 1 média

  Cependant, le contrôle inhibiteur est-il toujours conscient ? Il a été démontré dans les années 2010 qu’un signal « stop » présenté en dessous du seuil de perception consciente, soit un ordre subliminal, déclenche dans notre cerveau un ordre d’inhibition motrice, via l’insula antérieure (épicentre de l’inhibition) et l’aire motrice présupplémentaire.

• W OU LE SOUVENIR D'ENFANCE, Georges Perec Fiche de lecture

  • Écrit par Guy BELZANE
  • 7 822 mots

  Après La Disparition (1969), où le roman ne comporte aucun « e », et Les Revenentes (1972), où seule est employée la voyelle « e », c'est encore autour d'une lettre de l’alphabet – W – qu'est construit le récit, et on a pu voir dans ce jeu de mots subliminal – « lettre »-« l'être » – l'une des clés de l'œuvre de Perec, dans le double sillage de l'Oulipo et de la psychanalyse.

• L'ÂGE DES POSSIBLES (P. Ferran)

  • Écrit par Jean COLLET
  • 8 528 mots

  Cinéma subliminal, en quelque sorte, où la beauté, la nécessité, la justesse de chaque fragment ne se voient pas, ne se remarquent pas. Cinéma musical, où chaque note coule de source et se fond dans une mélodie secrète, tendre et enchantée, qui va dessiner les personnages : Agnès, entre nuit et jour, l'amour par Minitel sans voir personne, et l'amour-fiasco avec Frédéric, où l'on voudrait savoir.

• KLIMT GUSTAV (1862-1918)

  • Écrit par Yves KOBRY
  • 14 740 mots
  • 5 médias

  Ainsi, dans les célèbres portraits en pied de Frietza Riedler (1906, musée du Belvédère, Vienne) et de Adèle Bloch-Bauer (1907, Neue Galerie, New York), l'ornement brise le caractère hiératique et convenu du genre, introduit une ambiguïté de la vision et renvoie, sur le mode subliminal, à une peinture de Vélasquez et à la sculpture antique égyptienne.