Tâtonner
- Verbe à l'infinitif
Définition
- avancer en tâtonnant
- au figuré, chercher en faisant de nombreux essais
"tâtonner" dans l'encyclopédie
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TATON RENÉ (1915-2004)
- Écrit par Claire SALOMON-BAYET
- 4 578 mots
De 1964 à 1985, Taton assure la direction du centre et le conçoit, avec Pierre Costabel, comme un lieu de formation, de travail collectif et ouvert, sans frontières nationales, dans la rigueur de l'archive et des sources. Structurer une discipline, c'est d'abord publier. Taton le fait en son nom propre, de Desargues à Monge, d'Euler à Cauchy, de l'Académie royale des sciences aux correspondances scientifiques.
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MÉTHODE SCIENTIFIQUE
- Écrit par Jean-Paul THOMAS
- 12 642 mots
Plus proches de la réalité du travail des scientifiques, ces versions s'éloignent de ce que l'on entend ordinairement par méthode, destinée précisément à éviter d'errer et de tâtonner en suivant un ordre défini d'opérations. Dans leur complexité affectée, elles substituent l'image d'un aimable désordre à l'ordre figé qu'elles contestent. Or l'activité d'un scientifique ne consiste pas à faire n'importe quoi : elle est finalisée.
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CÉZANNE PAUL (1839-1906)
- Écrit par Barthélémy JOBERT
- 21 827 mots
- 7 médias
Mais ces effets se retrouvent, à des degrés divers, dans toute la production de cette période où Cézanne ne semble pas tâtonner, mais bien expérimenter, tenter sans rien s'interdire, même pas l'humour de la parodie, avec le Portrait d'Achille Emperaire. On aurait tort, cependant, de penser que le changement qui intervient ensuite n'est dû qu'au travail avec Pissarro.
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COMÉDIE
- Écrit par Robert ABIRACHED
- 29 768 mots
- 1 média
La comédie, quant à elle, se ramifie à l'extrême pour explorer toutes les voies ouvertes par Molière ou tâtonner sur des chemins nouveaux. C'est la comédie de mœurs qui se répand le plus, ne donnant pour chef-d'œuvre que le seul Turcaret de Lesage, au début du siècle ; la comédie moralisante de Destouches, la comédie larmoyante de Nivelle de La Chaussée se succèdent pour pourvoir à l'édification du public.
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VAN DYCK ANTOINE (1599-1641)
- Écrit par Jacques FOUCART
- 31 529 mots
- 6 médias
Au contact de l'Italie, Van Dyck ne recherche nullement les exemples de facture brutale et libre – celle d'un Tintoret par exemple – mais se réfère à des modèles et à une esthétique apaisés qui apparemment contrediraient sa première manière emportée, si la recherche personnelle et originale n'était le vrai fondement des démarches et des expériences parfois contradictoires mais toujours passionnées de Van Dyck : ainsi, en dessin, le voit-on fréquemment tâtonner entre plusieurs solutions qu'il esquisse avec le même emportement rageur qui donne à son graphisme une surprenante « sauvagerie ».