Té
- Nom masculin singulier
- Adjectif masculin singulier
- Interjection
Définition
Employé comme adjectif
- (interj.) marquant la surprise
Employé comme nom
- règle de dessinateur
- toute pièce ayant la forme d'un "T"
"té" dans l'encyclopédie
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AFFIXE, linguistique
- Écrit par Robert SCTRICK
- 2 096 mots
Cet affixe commute avec -té dans le cas d'« habileté » ou de « facilité », mais n'a aucun rendement à partir du radical « aisé ». Dans ces exemples, les séquences obtenues par dérivation n'ont pas le même statut grammatical, en quoi s'affirme le rôle discriminant de l'affixe : tandis que -ment assure le passage de la classe adjectif à la classe adverbe (« ce travail est aisé à accomplir »/« ce travail s'accomplit aisément »), le suffixe -té permet la nominalisation d'un énoncé complet devenant alors groupe substantival (« l'avocat est habile »/« l'habileté de l'avocat »).
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MORPHOLOGIE, linguistique
- Écrit par Robert SCTRICK
- 1 772 mots
Soit, par exemple, le mot « bonté » : il est obtenu par dérivation à partir de l'adjectif « bon » avec l'adjonction du suffixe té. Il peut être commode de poser une procédure générale qui permette de passer de la catégorie adjectivale à la catégorie nominale par adjonction de suffixes ayant le même effet sémantique : mais ce qui autorise à dire que « platitude » est à « plat » dans le même rapport que « bonté » à « bon », c'est que les schémas syntaxiques se répètent de « ce développement est plat / la platitude de ce développement » à « ce vieillard est bon / la bonté de ce vieillard » ; il faudra rendre compte de la nature d'un morphème au moyen de procédures uniformes tendant à donner pour chacun d'eux un contenu lexical, ici « le fait d'être + adjectif.
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ROMAIN JULES, ital. GIULIO PIPPI dit GIULIO ROMANO (1492 ou 1499-1546)
- Écrit par Sylvie BÉGUIN
- 1 790 mots
- 3 médias
Au Palais ducal (1525, 1536, 1539) et surtout au palais du Té (1526-1535), il invente un nouveau système décoratif en unissant le stuc et la peinture, en faisant alterner des ensembles précieux (salle des Aigles, salle des Stucs) aux décors grandioses (salle de Psyché et surtout salle des Géants). Toutes les ressources de l'illusionnisme et du clair-obscur y sont employées au service d'allégories dédiées à la gloire et au plaisir des Gonzague.
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CARSTENS ASMUS JAKOB (1754-1798)
- Écrit par Pierre GEORGEL
- 2 113 mots
Il se forme dans le climat esthétique de l'académisme nordique, à Copenhague, où il est l'élève d'Abildgaard, puis il voyage en Italie (1783), en particulier à Mantoue, où il étudie l'œuvre de Jules Romain au palais du Té. De retour en Allemagne en 1783, il se fixe d'abord à Lübeck puis à Berlin, où il devient, en 1790, professeur à l'Académie. Après un court séjour à Copenhague, il retourne à Rome (1792), où il demeure jusqu'à sa mort.
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ROZANOVA OLGA VLADIMIROVNA (1886-1918)
- Écrit par Cécile GODEFROY
- 2 328 mots
des gros mots, 1913 ; Té-li-lé, 1914 ; Le Livre Zaoum, 1915 ; La Guerre, 1916). Telle une partition colorée, l'illustration de Rozanova fait écho aux mots, donnant naissance à une chromopoésie originale. L'artiste prépare également quelques essais théoriques et compose des vers dans le style transmental (zaoum). Ses premières peintures relèvent du style néo-primitiviste russe.