Tégument

"tégument" dans l'encyclopédie

• GRAINE

  • Écrit par Georges MANGENOT
  • 13 274 mots
  • 3 médias

  Les fausses dormances correspondent à une inhibition, non plus située dans les parties vivantes, mais imposée à celles-ci par un tégument trop épais, ne permettant pas la pénétration de l'air et de l'eau ; enlever cette carapace, ou seulement la scarifier, suffit à supprimer l'inhibition ; dans le sol, la germination n'intervient qu'après altération du tégument par les bactéries et les moisissures.

• LICHÉNIFICATION

  • Écrit par Pierre de GRACIANSKY
  • 878 mots

  Lésion cutanée induite par le grattage, la lichénification est un épaississement plus ou moins marqué du tégument, avec, en surface, une exagération du quadrillage de la peau. D'une teinte rouge violacé ou marron, souvent recouverts de squames, les placards de lichénification peuvent être uniques (névrodermite circonscrite), localisés à certaines régions (les creux poplités, les plis du coude dans l'eczéma constitutionnel) ou disséminés sur tout le corps (névrodermite diffuse).

• GINKGOPHYTES ou GINKYOPHYTES

  • Écrit par Michel FAVRE-DUCHARTRE
  • 6 675 mots
  • 2 médias

  Entre la pollinisation et la fécondation, l'ovule achève sa maturation ; le tégument se différencie en trois couches (sarcotesta charnue, sclérotesta lignifiée, endotesta parcheminée) ; des réserves s'accumulent dans le gamétophyte femelle ; au sommet micropylaire de ce dernier s'édifient deux ou cinq archégones assez gros pour être visibles à l'œil nu ; entre eux se dresse une légère proéminence, la colonne.

• GNÉTOPHYTES

  • Écrit par Michel FAVRE-DUCHARTRE
  • 9 563 mots
  • 3 médias

  Cet embranchement de plantes supérieures a également été dénommé « Hémiangiospermes », pour indiquer qu'elles ont presque atteint le niveau d'organisation des plantes à fruit, et « Chlamydospermes » pour préciser que, bien que les ovules soient directement récepteurs de pollen, comme chez les Gymnospermes, la graine est pourvue d'une « chemise » qui est une enveloppe tissulaire doublant le tégument ovulaire.

• ASTÉRIDES

  • Écrit par Yves TURQUIER
  • 14 506 mots
  • 6 médias

  La jeune Astéride se forme à partir de deux ébauches distinctes dans la partie postérieure arrondie de la brachiolaria, dont elle se libère après rupture du tégument. Quelques Astérides font incuber leurs œufs, qui sont alors peu nombreux et riches en vitellus ; dans ce cas, le développement est condensé et conduit parfois à une véritable viviparité.