Taïga
- Nom féminin singulier
Définition
- en géographie, gigantesque forêt de conifères qui longe tout le nord du Canada et de l'Eurasie
"taïga" dans l'encyclopédie
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IKE NO TAIGA (1723-1776)
- Écrit par Chantal KOZYREFF
- 6 576 mots
Mais l'examen attentif de l'œuvre de Taiga oblige à réintroduire la nuance subtile existant entre les deux termes. En effet, bien que peintre professionnel, Taiga manifeste l'esprit des premiers peintres amateurs et lettrés chinois par son refus des académismes, son invention féconde et sa liberté d'expression, tout en prenant du champ à l'égard du code Nanga, lequel poétise la nature et l'idéalise par un jeu délié de lignes souples et fines.
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OB ou OBI
- Écrit par Liliya Konstantinovna MALIK, Philip P. MICKLIN et Lewis OWEN
- 15 293 mots
Jusqu'à la confluence du Vasiougan, le fleuve traverse la taïga. Après la confluence du Vakh, il s'oriente vers l'ouest pour recevoir de nouveaux affluents : le Tromyegan, le Yougan, la Liamina, le Salym, le Nazym et l'Irtych au niveau de la ville de Khanty-Mansiisk. Lorsqu'il traverse la taïga, l'Ob présente un gradient minime. Sa vallée s'élargit alors jusqu'à mesurer de 30 à 50 kilomètres, tandis que la plaine fluviale atteint de 20 à 30 kilomètres de largeur.
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JASEUR
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 1 009 mots
Comme son nom l'indique, il niche dans la taïga, la forêt boréale d'Eurasie et d'Amérique. Cependant, on l'observe fréquemment plus au sud, où il lui arrive régulièrement de faire des incursions en hiver, au cours de sa migration. Le jaseur d'Amérique (B. cedrorum), plus petit et moins coloré, niche au Canada et dans le nord des États-Unis. Parfois, des bandes de jaseurs envahissent les jardins et les parcs municipaux en hiver, à la recherche de baies pour se nourrir.
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RÉSINEUX FORÊTS DE
- Écrit par Marcel BOURNÉRIAS
- 11 577 mots
- 2 médias
Celle-ci est une immense sylve (taïga), en majorité résineuse, presque continue autour du globe : elle forme plus du tiers des forêts actuelles ! Toujours de croissance médiocre, elle perd vers le nord ses essences les plus exigeantes (Abies, Tsuga au Canada), enfin se clairsème et forme la taïga subarctique. Alors qu'en altitude la limite d'extinction de la forêt est souvent nette, il existe entre taïga et toundra une zone de transition de plusieurs dizaines de kilomètres, l'hémi-arctique de J.
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KRASNOÏARSK
- Écrit par Pierre CARRIÈRE
- 1 833 mots
La ville, créée sous le nom de Krasnyi Iar en 1628 pour servir de forteresse russe ainsi que de centre de traite des fourrures, devint la capitale des pays de la steppe arborée situés entre la lisière méridionale de la taïga et les monts Saïan ; elle fut à partir de 1822 le siège du « gouvernement » de l'Ienisseï. Mais la population de la cité ne s'accrut rapidement qu'après la mise en exploitation des gîtes aurifères et du désenclavement de la ville par le Transsibérien en 1896.