Tabagie

"tabagie" dans l'encyclopédie

• NICOT JEAN, seigneur de Villemain (1530 env.-1604)

  • Écrit par Jean MEYER
  • 1 277 mots

  Même la paternité prétendue de la tabagie doit être précisée. Le tabac a été introduit par Christophe Colomb dès son premier voyage d'exploration de l'Amérique. De Séville, il s'est rapidement diffusé dans toute l'Europe. Le mérite de Nicot se borne donc au fait d'avoir rendu le produit « noble », de l'avoir transformé en mode de Cour, tôt ou tard destinée à se vulgariser.

• BROUWER ADRIAEN (1605/06-1638)

  • Écrit par J. BOUTON
  • 5 360 mots
  • 1 média

  Au cours de cette première période, Brouwer a surtout peint des scènes de tavernes ou de tabagie, imprimant un renouveau décisif à la peinture de genre à partir de vieux exemples de rusticité brueghelienne, mais avec un incomparable affinement technique qui fait accéder ces « gueuseries » flamandes à une grande peinture vraiment dramatique et émouvante.

• LE MYSTÈRE LE NAIN (exposition)

  • Écrit par Robert FOHR
  • 5 899 mots
  • 1 média

  Ses interventions, aux côtés de Louis sur deux tableaux célèbres, La Tabagie (1643 ; musée du Louvre) et Triple portrait (vers 1646-1648 ; Londres, National Gallery) sont à cet égard très révélatrices. L’œuvre et ses interprétations Exposition et catalogue renouvellent aussi l’interprétation des scènes paysannes qui ont fait la gloire des Le Nain.

• TÉNIERS LE JEUNE DAVID (1610-1690)

  • Écrit par Jacques FOUCART
  • 6 122 mots

  En 1634, il peint la Scène d'auberge du musée de Mannheim où l'on retrouve encore les tons bruns de Teniers le Vieux, puis l'Intérieur d'estaminet (musée du Louvre) proche de l'Intérieur de tabagie (musée du Louvre) de Brouwer. Cette phase est courte : Teniers multiplie les détails, remet à l'honneur les accessoires — Corps de garde (Rijksmuseum, Amsterdam) rehaussé par une nature morte d'armes, Cuisine (Mauritshuis, La Haye) emplie de victuailles —, s'attache aux effets pittoresques.

• TABAC

  • Écrit par Olivier JUILLIARD et Encyclopædia Universalis
  • 42 732 mots
  • 3 médias

  Depuis 1976 et 1991, l'attitude des pouvoirs publics français avait déjà changé : l'évidence des méfaits du tabac, notamment chez les « fumeurs passifs » victimes de la tabagie ambiante (voire maternelle dans le cas des fœtus) a débouché sur une réglementation (loi Veil de juillet 1976 puis loi Évin de janvier 1991) interdisant l'usage du tabac dans les lieux à usage collectif.