Tabernacle
- Nom masculin singulier
Définition
- en religion, tente qui protégeait l'Arche d'alliance des anciens hébreux
- en religion catholique, coffret qui abrite les hosties consacrées
"tabernacle" dans l'encyclopédie
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SUKKOT ou FÊTE DES TABERNACLES
- Écrit par Richard GOULET
- 1 819 mots
Fête juive automnale de double action de grâces (l'une des trois fêtes de pèlerinage de la Bible), la fête des Tabernacles, des Tentes ou des Cabanes (Sukkot) commence le quinzième jour du mois de tishri (premier mois de l'année religieuse juive), cinq jours après le Yom Kippour, le jour de l'Expiation. La Bible mentionne l'Hag ha-Asif (la fête de l'Automne, Ex.
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COSMAS INDICOPLEUSTÈS CONSTANTIN D'ANTIOCHE dit (1re moitié VIe s.)
- Écrit par Wanda WOLSKA-CONUS
- 5 107 mots
Il est divisé en deux en son milieu par le firmament à l'exemple du tabernacle divisé en deux par le voile séparant le Saint des Saints du Saint. Le temple portatif des Juifs, construit par Moïse selon le modèle montré par Dieu sur le mont Sinaï, garantit ainsi aussi bien sa propre authenticité en tant que modèle que la fidélité de sa réplique, l'Univers.
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DESIDERIO DA SETTIGNANO (av. 1430-1464)
- Écrit par Marie-Geneviève de LA COSTE-MESSELIÈRE
- 2 639 mots
L'autel du Saint-Sacrement, autre œuvre majeure de Desiderio, est également le développement d'une formule élaborée par Rossellino (tabernacle de Sant'Egidio, 1450) : le tabernacle, représenté comme un sanctuaire en forte perspective, est surmonté d'une lunette que domine la statue de L'Enfant Jésus bénissant. Au-dessous, un bas-relief représentant la Déploration du Christ oppose une douloureuse méditation sur la mort à l'innocence rayonnante de l'Enfant et à la grâce sereine des anges porte-flambeau qui flanquent le monument.
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TOMÉ LES
- Écrit par Marcel DURLIAT
- 736 mots
On voulait rappeler ainsi aux fidèles, en frappant les imaginations, la présence réelle du Christ dans le tabernacle du maître-autel.
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ALPAIS (1185 env.-env. 1215)
- Écrit par Marie-Madeleine GAUTHIER
- 3 311 mots
Alpais, les théologiens fixèrent la doctrine de la présence réelle et définirent canoniquement le rôle du réceptacle où, entre les messes, l'hostie consacrée devait être renfermée : pyxide, ciboire, colombe et tabernacle. L'admirable structure qui incorpora, dans les flancs du ciboire d'Alpais, les lignes génératrices des conques en un réseau idéal unifia ainsi, dans une seule coulée, les images des saints et des anges de la liturgie eucharistique.