Taiji
- Nom masculin singulier
Définition
- symbole du yin et du yang
"taiji" dans l'encyclopédie
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TAIJI QUAN ou TAI-CHI-CHÜAN
- Écrit par Catherine DESPEUX
- 2 475 mots
- 1 média
Selon la légende, le taiji quan aurait été inventé par le sage taoïste Zhang Sanfeng des monts Wudang (province du Hubei) où se développa un culte au Guerrier noir (Zhenwu ou Xuanwu), une divinité qui préside aux rituels exorcistes comprenant des combats à mains nues ou avec armes contre les démons. Cette légende rattache le taiji quan à ces rituels exorcistes.
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LU JIUYUAN [LOU KIEOU-YUAN] (1139-1193)
- Écrit par Kristofer SCHIPPER
- 2 033 mots
Il rejette toute discussion compliquée sur la prééminence du Li (Raison universelle), du Xing (Nature innée) et du Taiji (Faîte suprême) par rapport à l'esprit ou au cœur humain (xin). Pour lui, la transcendance réside dans notre cœur et notre esprit (le mot chinois xin recouvre ces deux sens). Notre esprit est donc universel. Le temps et l'espace sont ses créations.
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ORDOS
- Écrit par Françoise AUBIN
- 6 238 mots
Bien que, depuis le xixe siècle, il soit repoussé de tous côtés par l'avance des colons chinois et que lui-même commence à se consacrer sporadiquement à l'agriculture, le peuple ordos a sauvegardé jusque très avant dans le xxe siècle des traditions perdues dans les autres ethnies mongoles, par exemple le système du servage (relations entre taiji, ou « nobles », et albatu, ou « serfs »), les formes d'élevage traditionnel et les coutumes qui lui sont liées.
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ZHANG ZAI [TCHANG TSAI] (1020-1077)
- Écrit par Kristofer SCHIPPER
- 2 204 mots
À l'origine, le Qi se trouve dans un état indifférencié au sein du chaos, c'est l'instant de la Grande Harmonie (Taihuo), qui équivaut au Taiji, le Grand Faîte. Au moment de la création, le chaos s'ouvre et les Souffles se dispersent en se diversifiant. Dans leur forme condensée, ils constituent la matière des choses ; les transformations sont régies par une Raison transcendante, le Li.
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WAKAMATSU KŌJI (1936-2012)
- Écrit par Patricia BAUER
- 1 844 mots
Après une adolescence bagarreuse et un court séjour en prison, il commence à tourner des pinku eiga (« films érotiques ») à la chaîne, comme Taiji ga mitsuryō suru toki (1966, Quand l'embryon part braconner), qui évoque une femme devenue l'esclave sexuelle de son employeur sadique, et Yuke yuke nidome no shojo (1969, Vierge violée cherche étudiant révolté).