Talmudique
- Adjectif singulier invariant en genre
Définition
- en religion, relatif au Talmud, recueil des préceptes et des enseignements des grands rabbins
"talmudique" dans l'encyclopédie
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TALMUD
- Écrit par Charles TOUATI
- 27 997 mots
Mais, dans une saisissante vision marquée de ce caractère paradoxal si courant dans la pensée talmudique, le Talmud montre le plus grand de tous les prophètes, Moïse, assistant à un cours de l'illustre Rabbi Aqiba et étonné de voir celui-ci énoncer, sous son nom, des commentaires que lui-même, le Maître par excellence, ne connaissait pas. On ne pouvait mieux illustrer l'idée que le Talmud est, en même temps qu'une tradition, l'incessante relecture et la constante réactualisation de l'insondable Tora de Moïse par des docteurs qualifiés.
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TALMUD DE BABYLONE
- Écrit par Gérard NAHON
- 1 008 mots
Les successeurs des Amoraim dits sabora'im ou estimateurs, dont l'activité s'étend jusqu'au milieu du viie siècle, mettent la dernière main au Talmud de Babylone, noyau dur du judaïsme rabbinique.
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RABBI
- Écrit par Gérard NAHON
- 1 020 mots
Employé absolument dans la littérature talmudique, il désigne Juda le Prince, compilateur de la Mishna. Il acquiert en Palestine une signification technique à l'époque talmudique, où il est réservé aux rabbins ayant reçu la semikha (ordination). En Babylonie, on l'emploie sans suffixe personnel sous la forme rab. Dans les communautés juives médiévales et modernes, le rabbi est généralement le maître d'école (prononciation ribbi, rebbi ou rubbi chez les Séfarades).
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YESHĪVŌT ou YESHĪBŌT
- Écrit par Ernest GUGENHEIM
- 4 573 mots
Pluriel du mot hébreu « yeshīvah », qui désigne une école talmudique supérieure. Ce terme, fréquent dans la littérature talmudique, se rapportait alors, en Palestine comme en Babylonie, aussi bien aux académies des maîtres qu'aux établissements d'enseignement supérieur. Les yeshīvōt fondées par la suite ne gardèrent que cette dernière acception. La tradition midrashique, projetant le présent dans le passé, fait remonter cette institution à la plus haute antiquité, aux patriarches et même au Déluge (yeshīvah de Sem).
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RACHI SALOMON BEN ISAAC dit (1040-1105)
- Écrit par Ernest GUGENHEIM et Michel GUGENHEIM
- 11 609 mots
Au-delà du rayonnement qu'il eut à la tête de son école de Troyes et de son autorité dans les divers domaines de la culture juive, il s'impose principalement par une œuvre exceptionnelle de commentateur de l'Écriture et du Talmud. Une œuvre telle que tout auteur après lui prendra son texte pour base de sa propre exégèse, que toute étude talmudique paraîtra pratiquement impensable sans le recours préalable à l'éclairage donné par Rachi, point de départ indispensable à tout approfondissement.