Tanneur
- Nom masculin singulier
Définition
- en tannerie, celui qui tanne les peaux (les transforme en cuir) ou les vend
"tanneur" dans l'encyclopédie
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BROWN JOHN (1800-1859)
- Écrit par Martine MEUSY
- 3 307 mots
Appartenant à une famille de seize enfants du Connecticut, John Brown est nourri dès son enfance des principes antiesclavagistes que lui inculque son père, tanneur et fermier, et auxquels il devait consacrer une bonne partie de sa vie. Renonçant à devenir pasteur de l'Église de la Congrégation, il se rend dans l'Ohio, en Pennsylvanie, au Massachusetts et exerce une série de métiers (conducteur, tanneur, éleveur, marchand de laine).
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SPALATIN GEORG BURCKHARDT dit (1484-1545)
- Écrit par Bernard VOGLER
- 1 227 mots
Fils de tanneur, il entreprend des études de droit à Erfurt et à Wittenberg. Ordonné prêtre et favorable à l'humanisme, il devient précepteur des princes saxons à Torgau (1508), où le nombre de ses tâches ne cesse de croître. En 1516, il entre dans la chancellerie électorale pour diriger les affaires ecclésiastiques et universitaires. Comme conseiller privé et prédicateur de Cour, il jouit de la confiance totale de l'électeur.
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CLÉON (mort en 422 av. J.-C.)
- Écrit par Claudine LEDUC
- 1 650 mots
C'est un homme nouveau dont le père, un tanneur, s'est enrichi. Avec sa piété traditionnelle et son mépris du beau langage, il affiche ses origines populaires. Pendant la guerre du Péloponnèse, son rôle est d'abord celui d'un orateur. À la mort de Périclès, en ~ 429, il devient à l'assemblée le porte-parole le plus écouté du dème. Le maintien de l'Archè, préconisé par Périclès, implique, pour lui, le déclenchement de la terreur contre les alliés dissidents (il réclame la mort pour les Mytiléniens en ~ 427) et la poursuite de la guerre à outrance contre Sparte et ses alliés (il fait refuser les offres de paix spartiates pendant le siège de Sphactérie en ~ 425).
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TIMONEDA JOAN (1518?-1583)
- Écrit par Bernard GILLE
- 3 513 mots
Né à Valence, ce tanneur, devenu libraire vers 1547, se fait connaître à partir de 1553 en éditant ses œuvres ou celles de ses amis. À sa mort, il jouit d'une confortable aisance dont témoigne son testament. Cette biographie embourgeoisée et sa culture d'autodidacte boulimique ont pu conduire certains historiens à le qualifier d'« honnête boutiquier » ou de « vulgarisateur de profession » (H.
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PATOU JEAN (1887-1936)
- Écrit par Guillaume GARNIER
- 4 039 mots
Fils d'un tanneur de cuir, il s'est établi à son compte dès 1910, ouvrant une boutique de fourrure et de mode ; après quelques tribulations, Jean Patou crée en 1912 une nouvelle affaire, la maison Parry, qui propose à ses clientes tailleurs, robes et fourrures. Il ouvre enfin la maison Jean Patou, en août 1914. La guerre interrompt cette progression, mais, après la fin des hostilités, le succès vient à Patou, qui propose une mode à la fois luxueuse et pratique : il a ouvert des succursales à Biarritz, à Cannes, à Deauville ; à Paris, il crée une boutique baptisée Le Coin des sports, 7, rue Saint-Florentin, un salon ultra moderne pour l'essayage des chapeaux, et un bar pour sa clientèle de passage ; il recrute en 1925 des mannequins américains dont l'entrain et la beauté font la « une » des journaux.