Tarentelle
- Nom féminin singulier
Définition
- en chorégraphie, danse enlevée du sud de l'Italie
- en musique, air qui accompagne cette danse
"tarentelle" dans l'encyclopédie
-
TARENTELLE
- Écrit par Pierre-Paul LACAS
- 615 mots
Quoi qu'il en soit, la tarentelle est une danse très rapide (presto) à 3/8 ou à 6/8. Elle est devenue par la suite une des formes préférées des virtuoses du piano, de la flûte, du violon ou du violoncelle.
-
WIENIAWSKI HENRYK (1835-1880)
- Écrit par Alain PÂRIS
- 1 737 mots
Il a composé exclusivement pour le violon : deux concertos et de nombreuses pièces de virtuosité qui figurent au répertoire de tous les violonistes (Scherzo-tarentelle, Légende, Souvenir de Moscou, Polonaise).
-
Passamezzo milanese, PACOLINI (Giovanni)
- Écrit par Alain FÉRON
- 2 139 mots
La passamezzo est une danse de rythme binaire, semblable à la pavane, mais plus rapide ; la padoana (ou padovana), plus lente, est une pavane ; la saltarello (ou salterello) est une danse sautée, vive, de rythme ternaire obstiné, proche de la tarentelle et de la gaillarde. Un exemple célèbre d'utilisation de la saltarello : le finale de la Quatrième Symphonie, «Italienne» (1833) de Felix Mendelssohn-Bartholdi.
-
RODRIGUES AMÁLIA (1920-1999)
- Écrit par Éliane AZOULAY
- 3 674 mots
Pour créer une complicité avec son public, elle agrémentait son répertoire d'une opérette en Espagne, d'une tarentelle en Italie, d'une chanson de Charles Aznavour en France. Très attentive aux textes, elle s'est associée à de talentueux paroliers (Linhares Barbosa, Frederico de Brito...). Avec des compositeurs inspirés, comme le Français Alain Oulmain, qu'elle avait rencontré en 1962, elle a donné ses lettres de noblesse à ce genre populaire en adaptant les poèmes de grands classiques portugais comme Luís Vaz de Camões, mais aussi des auteurs contemporains comme Ary dos Santos, Pedro Homen de Mello, Manuel Alegre, David Mourão-Ferreira.
-
REA DOMENICO (1921-1994)
- Écrit par Marguerite POZZOLI
- 4 255 mots
C'est un succès immédiat : “Nous vîmes brusquement un monde de phosphore et de sang, de masques railleurs, une foule qui dansait une tarentelle déchaînée sur les ruines” (G. Nascimbeni). Gesù, fate luce ! (Jésus, fais la lumière !), qui reçoit le prix Viareggio en 1950, confirme les qualités de l'écrivain qui, selon ses propres dires, connut son “âge d'or” entre 1943 et 1947, “quand les riches cessèrent de manger de la viande et moi de l'herbe.