Taudis

"taudis" dans l'encyclopédie

• MUIR EDWIN (1887-1959)

  • Écrit par Louis BONNEROT
  • 1 102 mots

  C'est un poète discret, traditionaliste au meilleur sens du terme, qui semble avoir retrouvé son équilibre personnel et poétique lorsqu'il réussit à s'arracher à la terre natale de son enfance et à l'enfer des taudis de Glasgow. Laissant affleurer images et archétypes, c'est un poète des éléments chez lequel collines et montagnes, l'île et la pierre et l'arbre sont symboles de durée et finalement sources de vie et de paix, lorsque est surmonté le vertige du temps.

• TAUT BRUNO (1880-1938)

  • Écrit par Yve-Alain BOIS
  • 1 795 mots

   : thèse soutenable non seulement d'un point de vue esthétique et humanitaire mais surtout technique, puisque, comme les autres grands ensembles réalisés par les novateurs des années 1920 (Oud aux Pays-Bas, May à Francfort-sur-le-Main), les bâtiments de Taut ne sont pas devenus des taudis.

• CRANE STEPHEN (1871-1900)

  • Écrit par Jean CAZEMAJOU
  • 5 933 mots

  Le message La littérature du taudis était à la mode lorsque Crane publia Maggie et George's Mother (La Mère de George), mais il rejeta le sentimentalisme, le culte du pittoresque et celui de la statistique. À ses yeux, la misère mettait en jeu des responsabilités individuelles et collectives, résultait de forces économiques, mais aussi de l'hypocrisie sociale et religieuse et de l'aveuglement romantique des âmes faibles.

• ŁÓDŹ

  • Écrit par Jean-Paul VOLLE
  • 2 173 mots
  • 1 média

  Un essor brutal dans la plus affligeante tradition capitaliste et selon une structure dite en grains — chaque propriétaire (Poznanski, Scheibler, Grauman, Heinzel) crée son quartier de taudis ouvriers autour de son palais et de ses manufactures — fait de Łódź la plus sordide des villes nées de la révolution industrielle. Dans l'entre-deux-guerres, elle concentre les trois quarts des ouvriers du textile et s'affirme, après les grèves du début du xxe siècle, comme le principal centre du mouvement ouvrier.

• JUNQUEIRO ABÍLIO MANUEL DE GUERRA (1850-1923)

  • Écrit par Roger BISMUT
  • 2 455 mots

  C'est le plus grand mérite des poèmes de lui qui ont survécu, tels « Retour au foyer » et « Petite Meunière » (dans Les Simples), et les deux prosopopées de Finis Patriae, « La parole est aux taudis », « La parole est aux condamnés ».