Taurides
- Nom masculin pluriel
Définition
- en astronomie, essaim de météorites qui semblent venir de la région où se trouve la constellation du taureau
"taurides" dans l'encyclopédie
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ASIE (Structure et milieu) Géologie
- Écrit par Louis DUBERTRET, Guy MENNESSIER et Encyclopædia Universalis
- 43 642 mots
L'Anatolie est divisée en zones longitudinales : Pontides au nord, Anatolides au centre, Taurides et Iranides au sud, enfin zone des plis bordiers sur la marge de la plate-forme syrienne. Cependant, seules les Taurides constituent une chaîne montagneuse, et les Pontides n'en représentent nullement une réplique au-delà de la zone centrale des Anatolides.
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MÉSOGÉE
- Écrit par Geneviève TERMIER et Henri TERMIER
- 9 747 mots
Pendant le Paléozoïque, le sillon varisque et son prolongement vers le sud de l'Asie jusqu'en Chine, a occupé le nord de la Téthys, tandis que le sud de cette dernière l'était par l'orogène moghrabin du Maroc et par la mer baignant les Balkans et une partie de la Turquie (Taurides), de l'Iran (Zagros) et de l'Himālaya (Hindou Kouch). Pendant le Mésozoïque, une partie des régions plissées par l'orogenèse varisque ainsi que les massifs anciens naguère associés au nord du Gondwana (massifs qui seront appelés Tyrrhénien, Dinarique, Adriatique) seront progressivement accolés aux boucliers qu'ils frangeaient initialement, tels le sud de la Laurasie (le sillon alpin en ce qui concerne l'Europe) et aux dépens du nord du Gondwana (le sillon rifo-kabyle en ce qui concerne l'Afrique du Nord).
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MÉDITERRANÉENNE AIRE
- Écrit par Jean AUBOUIN, Henri GAUSSEN, Hervé HARANT et Encyclopædia Universalis
- 45 464 mots
- 4 médias
Ainsi, cordillères Bétiques et chaînes nord-africaines se tournent-elles le dos autour de la mer d'Alborán, tout comme Pontides et Taurides en Asie Mineure ; tout comme Alpes et Apennin de part et d'autre de la suture de Gênes. Cette apparente symétrie géométrique cache une dissymétrie profonde dont la nature est liée aux subductions antérieures à la collision.
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TÉTHYS
- Écrit par Olivier MONOD
- 28 726 mots
- 4 médias
Or les datations des grandes séries ophiolitiques alpines (Dinarides, Taurides, Iran central, Oman, Baluchistan, et jusqu'au Tibet) ont toujours fourni des âges mésozoïques (Trias supérieur à Crétacé supérieur), nettement postérieurs à ce que laissait prévoir la reconstruction plaquiste. Bien plus, les données sédimentologiques qui ont permis d'identifier les marges continentales de la Téthys ont montré de façon très constante, des Alpes jusqu'en Himālaya, que ces marges se sont différenciées au cours du Trias, du Lias et jusqu'au Jurassique supérieur parfois, ce qui atteste l'âge mésozoïque de la naissance de la Téthys alpine, en contradiction nette avec l'image d'une Téthys permanente depuis la fin du Paléozoïque, comme le figure l'assemblage de Bullard.
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DINARIDES
- Écrit par Jean AUBOUIN
- 31 504 mots
- 1 média
Le domaine égéen Le domaine égéen représente une partie originale des Hellénides en transition aux Taurides d'Asie Mineure : d'une certaine manière, si les Dinarides vont du revers sud des Alpes orientales à la transversale de Scutari-Pec, les Hellénides vont de cette dernière à la transversale d'Isparta en Asie Mineure. Les mêmes grandes unités s'y retrouvent, formant un complexe de nappes plus important encore que dans la péninsule balkanique : le massif d' Attique- Cyclades est formé de terrains métamorphiques appartenant aux zones les plus externes des Hellénides, zone du Gavrovo et zone ionienne ici métamorphisées, et dessine une vaste fenêtre allant de l'Attique en Grèce au massif de Menderes en Turquie par l'archipel des Cyclades.