Technétium
- Nom masculin singulier
Définition
- en chimie, élément artificiel de symbole Tc; numéro atomique 43; masse atomique 98,90
"technétium" dans l'encyclopédie
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TECHNÉTIUM
- Écrit par Bernard PIRE
- 11 559 mots
- 1 média
La forme métastable de cet isotope 99 (noté 99mTc) a une demi-vie de six heures et se désintègre par émission gamma en technétium 99, le rayonnement gamma ayant une énergie caractéristique de 140 kiloélectronvolts (keV) qui le rend facile à détecter. Le technétium 99m est industriellement produit par l’intermédiaire de l’isotope 99 du molybdène dans des générateurs molybdène/technétium auprès des réacteurs nucléaires.
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NUCLÉAIRE MÉDECINE
- Écrit par Jean-Louis BARAT, Dominique DUCASSOU et Nathalie VALLI
- 32 363 mots
- 8 médias
Certains, comme le DTPA marqué au technétium 99m, sont éliminés du rein uniquement par filtration glomérulaire. D'autres, comme l'hippuran marqué à l'iode 123 ou le nouveau traceur MAG marqué au technétium 99m, subissent une filtration glomérulaire et une sécrétion tubulaire. Enfin, le DMSA marqué au technétium 99m se fixe sur les cellules des tubes rénaux.
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SEGRÈ EMILIO GINO (1905-1989)
- Écrit par Agnès LECOURTOIS
- 1 883 mots
- 1 média
Il y découvre le technétium, premier des éléments artificiels. Privé de son poste à Palerme par le gouvernement fasciste, il s'établit, en 1938, à l'université de Californie (Berkeley) en qualité de chercheur. Il découvre l'astate en 1940 et, plus tard, le plutonium 239, dont il démontre la fissibilité, analogue à celle de l'uranium 235. Le plutonium 239 sera utilisé dans la première bombe atomique et dans celle qui a été larguée sur Nagasaki.
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LAWRENCE ERNEST ORLANDO (1901-1958)
- Écrit par Jean-Pierre LÉVIS
- 2 012 mots
- 1 média
Lawrence produisit ainsi le technétium, premier élément artificiel, puis plusieurs autres isotopes radioactifs à usage médical, notamment le phosphore et l'iode, ce dernier utilisé dans le traitement de l'hyperthyroïdie. Il a institué également l'emploi de faisceaux de neutrons dans le traitement du cancer. Le prix Nobel de physique lui fut décerné en 1939.
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SEABORG GLENN THEODORE (1912-1999)
- Écrit par Michel GENET
- 4 340 mots
En tant que codécouvreur, Seaborg a été à l'origine de la production de nombreux isotopes radioactifs qui ont de nombreuses applications en recherche, en médecine nucléaire et dans l'industrie : l'iode 131, le technétium 99, le cobalt 57, le fer 55 et le fer 59, le zinc 65, le césium 137, le manganèse 54, l'antimoine 124, le californium 252, l'américium 241, le plutonium 238, ainsi que des radionucléides fissiles (plutonium 239 et uranium 233).