Tempi
- Nom masculin pluriel
Définition
- (pluriel savant de tempo) vitesses d'exécution de mouvements musicaux ; plus généralement, rythmes d'évolution d'actions
"tempi" dans l'encyclopédie
-
POLYRYTHMIE
- Écrit par Nicole LACHARTRE
- 2 722 mots
La polyrythmie est constituée par la superposition de deux ou plusieurs rythmes différents ; les structures rythmiques qui la constituent se déroulent simultanément et indépendamment l'une et l'autre, chacune d'elles présentant soit une mesure différente de celle des parties voisines, soit des décalages d'accents, soit des schèmes rythmiques irréductibles entre eux, soit des tempi différents.
-
TEMPO
- Écrit par Nicole LACHARTRE
- 21 998 mots
- 1 média
Les tempi métronomiques, notés au début de chaque section, vont de = 40 à = 58/60, et restent donc dans la gamme des tempi lents avec très peu d'écart entre les extrêmes. Ce cadre général lent et assez neutre permet la grande complexité des rythmes, et, surtout dans les sections à structures facultatives, de continuelles variations, subites ou progressives, du mouvement.
-
ZINSSTAG GÉRARD (1941- )
- Écrit par Juliette GARRIGUES
- 6 253 mots
» Tempi inquieti emploie un effectif orchestral important : les bois par quatre, trois instruments solistes – un piano et deux percussions – doublés par une harpe, un célesta, et une guitare électrique, qui représentent l'« ombre » de ces solistes ; à cela il faut ajouter quatre percussions et cinquante-deux cordes, souvent utilisées de manière percutante.
-
NORDDEUTSCHE RUNDFUNK DE HAMBOURG ORCHESTRE SYMPHONIQUE DU
- Écrit par Alain PÂRIS
- 2 511 mots
- 1 média
Cette formation a commandé Threni à Igor Stravinski (1958) et a créé des œuvres de Hans Werner Henze (Ein Landarzt, 1951 ; Le Radeau de la Méduse, 1968), Luigi Nono (Composizione per orchestra, 1951 ; La terra e la compagna, 1958), Arnold Schönberg (Moïse et Aaron, en version de concert, 1954), Bruno Maderna (Composizione in tre tempi, 1954), Pierre Boulez (Deux improvisations sur Mallarmé, 1958), Karl Amadeus Hartmann (Septième Symphonie, 1959), André Jolivet (Deuxième Symphonie, 1959), Igor Stravinski (Mouvements pour piano et orchestre, 1960), György Ligeti (Apparitions, 1960), Karlheinz Stockhausen (Carré, 1960 ; Mixtur, 1964), Krzysztof Penderecki (Polymorphia, 1962), Helmut Lachenmann (Klangschatten, 1972), Mauricio Kagel (Variationen ohne Fuge, 1973), Sylvano Bussotti (Bergkristall, 1973), Edison Denisov (Requiem, 1980), Wolfgang Rihm (Spiegel und Fluss, 1999), Aribert Reimann (Kumi Ori, 1999), Peter Ruzicka (Einschreibung, 2011), Tan Dun (Percussion Concerto: The Tears of Nature, 2012).
-
DISCONTINUITÉ, musique
- Écrit par Alain FÉRON
- 3 453 mots
Le temps n'est donc pas considéré par Xenakis comme un ensemble de durées et de tempi mais est bel et bien réduit en données élémentaires et globales. Autrement dit, il s'affirme comme discontinu. Mais l'emploi de la notion de discontinuité – si elle n'est pas exclusive au sein de la tour de Babel constituée par la diversité des recherches musicales du xxe siècle – détient cependant la particularité d'être un élément commun à des musiques esthétiquement et techniquement aussi différentes que celles de Berndt Alois Zimmermann, Bruno Maderna, Luciano Berio, Franco Donatoni, Pascal Dusapin, Helmut Lachenmann, Ivar Frounberg, Elliott Carter, George Crumb, André Boucourechliev, Sylvano Bussoti, José Luis Campana, Éric Tanguy, Mauricio Kagel.