Temple-montagne
- Nom masculin singulier
Définition
- en Asie et au Mexique, temple en forme de pyramide à degrés
"temple-montagne" dans l'encyclopédie
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ANGKOR
- Écrit par Bruno DAGENS, Claude JACQUES et Albert LE BONHEUR
- 25 140 mots
- 12 médias
Nous en citerons deux : de la seconde moitié du viie siècle, Prasat Prei Kmeng, sanctuaire en brique qui, par la décoration sculptée de ses encadrements de portes (linteaux et colonnettes), a justifié la distinction d'un style à son nom ; du début du viiie siècle, Prasat Ak Yum, qui était déjà un temple-montagne (trois gradins, avec douze sanctuaires secondaires sur le deuxième gradin) ; ce monument très intéressant nous démontre que la forme architecturale du temple-montagne, qui est celle des principaux sanctuaires de la période angkorienne, était déjà en usage avant cette période, avant le règne de Jayavarman II.
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MONUMENTS DE JAYAVARMAN VII (repères chronologiques)
- Écrit par Bruno DAGENS
- 994 mots
1181 Sacre de Jayavarman VII, début de la construction du temple-montagne (temple d’État) du Bayon et des fortifications – remparts, portes et douves – de la ville d’Angkor Thom au centre de laquelle il se dresse. 1186 Inauguration du temple hors-les-murs de Ta Prohm, dédié au guru et à la mère du roi. Cette date est donnée par la stèle de fondation.
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MAṆḌALA
- Écrit par Odette J. MONOD
- 8 659 mots
- 1 média
), à la fois temple-montagne en élévation et maṇḍala par son plan. Les enceintes successives que l'on traverse pour pénétrer jusqu'au « cœur » du sanctuaire-maṇḍala sont représentées ici par les étages successifs d'une pyramide à gradins au sommet de laquelle siège le Buddha primordial. Méditation et offrande cosmique Si le passage du microcosme au macrocosme peut être exécuté symboliquement par divers déplacements, il peut également s'effectuer par un acte mental : soit en présence d'un maṇḍala établi telle une sorte de maquette architecturale, soit devant un maṇḍala peint sur toile.
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PAGAN
- Écrit par Bernard Philippe GROSLIER
- 12 247 mots
- 2 médias
On soupçonne une influence du temple-montagne angkorien dans la conception, nouvelle à Pagan, du Thatbyinnyu (entre 1113 et 1150). Une imitation évidente du décor khmer se décèle sur le Mingalazedi (env. 1284). Au début du xiiie siècle, le Payathonzu reproduit les temples bouddhiques de Jayavarman VII. Le nombre et le gigantisme des temples royaux de Pagan s'explique, certes, par l'ambition et l'opulence des souverains, mais aussi bien par leur désir d'assurer la prospérité générale.
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KHMER ART
- Écrit par Jean BOISSELIER et Claude JACQUES
- 46 389 mots
- 21 médias
Ce type, dit temple-montagne, développé, enrichi de salles annexes puis de galeries caractérisera les fondations les plus importantes de la plupart des souverains angkoriens. Moins fréquents, répondant à d'autres conceptions, mais aussi remarquables, sont les grands temples de plans axés édifiés en plaine (Prasat Thom de Koh Ker) ou à flanc de collines (Prah Vihear).