Terreur
- Nom féminin singulier
Définition
- peur panique
- mesures violentes prises par un gouvernement, un groupe, pour briser toute opposition politique
- au figuré, personne ou chose qui produit une grande peur
Expressions autour de ce mot
- la Terreur : mesures d'exception prises par le gouvernement révolutionnaire entre juin 1793 et la chute de Robespierre (juillet 1794)
"terreur" dans l'encyclopédie
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TERREUR LA
- Écrit par Jean DÉRENS
- 4 899 mots
Devant la montée des périls extérieurs et des troubles intérieurs, la Convention montagnarde ramena la Terreur à l'ordre du jour et en fit un moyen de gouvernement. Il ne s'agit plus seulement de juger les contre-révolutionnaires, mais tous ceux qui ne sont pas de bons citoyens, de vrais sans-culottes. Toute une administration terroriste s'installe au printemps 1793 et, le 5 septembre, la Convention « met la Terreur à l'ordre du jour ».
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TERREUR BLANCHE
- Écrit par Guillaume de BERTHIER DE SAUVIGNY
- 1 867 mots
L'expression de Terreur blanche, dont l'origine reste incertaine, caractérise deux épisodes dans l'histoire de France : en 1795, dans quelques régions du Midi, des bandes de partisans royalistes pourchassèrent et massacrèrent des jacobins qui s'étaient faits les instruments de la Terreur « rouge » des années précédentes ; à la fin de 1815, on caractérise aussi sous le nom de Terreur blanche la réaction royaliste après les Cent-Jours.
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CHATEAUBRIAND. POÉSIE ET TERREUR (M. Fumaroli)
- Écrit par Pierre-Louis REY
- 6 103 mots
La Terreur de 1793 résume celles qui ont accablé le monde depuis la chute de l'antique Athènes ; mais, survivant des massacres décrétés par la Convention, Chateaubriand en vient à se demander si le rétrécissement du cœur de l'homme ne conduit pas la société à une terreur pire encore que les précédentes. C'est au poète, à nouveau, qu'il revient d'exprimer « la cendre d'ennui et de nivellement » s'épandant sur les interrègnes qui ont succédé aux cataclysmes.
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MÉTAUX Métaux alcalino-terreux
- Écrit par Jean PERROTEY
- 14 182 mots
- 3 médias
Les métaux alcalino-terreux constituent la deuxième colonne du tableau de classification périodique des éléments. On peut distinguer les alcalino-terreux vrais – calcium, strontium, baryum, radium – et deux éléments plus légers – béryllium et magnésium –, qui présentent des particularités propres.Ce double nom d'alcalino-terreux trouve son origine dans les propriétés des oxydes, qui furent les premiers connus : infusibles et sans éclat métallique, ce sont des « terres » comme l'alumine, mais leur caractère fortement basique les rapproche aussi des bases alcalines.
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PRAIRIAL AN II LOI DU 22 (1794)
- Écrit par Jean TULARD
- 1 935 mots
La « Grande Terreur » suivit. Elle contribua à discréditer le gouvernement révolutionnaire dans l'opinion, la prolongation de la Terreur ne se justifiant plus après la victoire de Fleurus, le 26 juin ; elle aggrava la rivalité entre le Comité de salut public et le Comité de sûreté générale ; elle inquiéta la Convention qui crut y voir un moyen pour Robespierre d'accéder à la dictature.