Terrifier
- Verbe à l'infinitif
Définition
- frapper de terreur, épouvanter
"terrifier" dans l'encyclopédie
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INGLOURIOUS BASTERDS (Q. Tarantino)
- Écrit par René PRÉDAL
- 5 720 mots
Il s'agit de faire changer de camp la barbarie pour terrifier l'adversaire. Dans sa volonté de bouleverser l'Histoire, Tarantino va jusqu'à introduire des personnages de fiction qui en changent brutalement le cours. Ils feront mourir à leur façon (c'est-à-dire fictionnelle) Hitler et les principaux dignitaires du IIIe Reich au cours d'un attentat dans le cinéma de Paris où se déroule la première de La Fierté de la nation, un film imaginaire qu'aurait produit Goebbels pour glorifier la féroce bravoure de Fredrick Zoller (Daniel Brühl).
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GRÈCE ANTIQUE (Civilisation) Fonctions de l'image
- Écrit par François LISSARRAGUE
- 26 226 mots
- 1 média
De même les boucliers des guerriers portent des emblèmes qui ont pour objet soit de terrifier l'adversaire, comme dans le cas de la Gorgone, soit de qualifier le porteur du bouclier. Eschyle, dans Les Sept contre Thèbes, décrit longuement les boucliers des héros, et l'on a pu montrer le rôle de cette description dans le déroulement du texte tragique ; elle n'en reste pas moins un riche témoignage des effets de sens que peuvent produire de telles images.
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COMMUNICATION Communication de masse
- Écrit par Olivier BURGELIN
- 29 173 mots
- 1 média
En dehors du fait avéré que certains types de scènes sont propres à terrifier les très jeunes enfants, la possibilité d'effets fâcheux d'une trop grande répétition de scènes de meurtres ou de violence paraît se situer au-delà de toute vérification empirique. Aucune relation directe de cause à effet n'a pu être établie entre la consommation de scènes de violence et la délinquance.
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CORNEILLE PIERRE (1606-1684)
- Écrit par Paul BÉNICHOU
- 30 611 mots
- 1 média
La tragédie cornélienne est faite pour exalter, non pour apitoyer ou terrifier. Contrairement à la tragédie antique, elle est, par essence, optimiste. La vie des personnages et leur bonheur sont en péril, mais ce que la tragédie enseigne, ce n'est pas la toute-puissance du malheur ou la débilité de la condition humaine, c'est, au contraire, la grandeur de l'homme, sa capacité de vaincre le destin.
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TERRORISME
- Écrit par Gérard CHALIAND, Pierre DABEZIES, Sylvia PREUSS-LAUSSINOTTE et Jean SERVIER
- 73 018 mots
- 9 médias
Le but final, écrit Trotski, étant de terrifier l'adversaire. L'Allemagne vaincue entre dans le chaos des émeutes et des grèves. Des groupes clandestins paramilitaires se forment et font du terrorisme leur seul moyen de lutte. En octobre 1922, puis au début de 1923, Adolf Hitler se déclare ennemi du terrorisme clandestin ; il veut « donner au combat la grandeur d'une guerre d'extermination contre le marxisme » – une autre face du terrorisme.