Terrorisant
- Adjectif masculin singulier
- Verbe au participe présent
Définition
- qui terrorise, qui frappe de terreur
Forme dérivée du verbe « terroriser »
"terrorisant" dans l'encyclopédie
-
SAMIVEL PAUL GAYET-TANCRÈDE dit (1907-1992)
- Écrit par Laura NOESSER
- 5 724 mots
Il fait la part belle aux animaux et aux enfants, comme dans Brun l'Ours où se tissent des relations d'affection entre le gros animal, terrorisant la population mais désarmant, et les petits villageois, car, comme le proclame le bandeau sous la vignette finale, « il n'est point de grosse bête dont amour ne vienne à bout ». Cette philosophie, empreinte de chaleur mais aussi de causticité, nous vaut des livres au ton inimitable.
-
MOBUTU JOSEPH DÉSIRÉ puis SESE SEKO (1930-1997)
- Écrit par Patrick QUANTIN
- 5 806 mots
- 1 média
Après 1990, alors qu'il a su devancer certaines injonctions externes en décidant la fin du parti unique, Mobutu, déjà malade, terrorisant ses opposants, imprimant de la fausse monnaie et déclenchant des pillages de l'armée, se contente de manipuler de loin le jeu politique. Privé de ses appuis belge et américain, il est sorti de son isolement en 1994 par la France en échange de bases arrière pour l'intervention au Rwanda.
-
ROMAN Le personnage de roman
- Écrit par Michel ZÉRAFFA
- 34 273 mots
- 2 médias
Balzac fixe d'emblée de tels personnages, les pose comme des blocs dans la narration, et il faut noter que tous, même Rastignac, ont quelque chose de monstrueux et de terrorisant : dans la réussite comme dans l'échec, l'indifférente cruauté du « social » s'imprime sur leurs traits. Or, dans le romanesque postbalzacien, de tout autres méthodes présideront à l'élaboration du personnage ; mais Stendhal les a déjà appliquées.
-
AMÉRINDIENS Amérique du Nord
- Écrit par Marie-Pierre BOUSQUET, Roger RENAUD et Encyclopædia Universalis
- 57 093 mots
- 6 médias
Dans les Plaines, un commerce s'était développé entre les Apaches et les Espagnols installés alors au Nouveau-Mexique depuis 1598 : contre chevaux et marchandises, les Apaches fournissaient peaux de bisons et esclaves, terrorisant les tribus sans défense de l'est des Plaines ; celles-ci accueillirent les Français qui leur fournirent des armes (les Espagnols n'en fournirent jamais aux Indiens), vers le milieu du xviiie siècle.