Tessiture
- Nom féminin singulier
Définition
- amplitude d'une voix, du son le plus grave au son le plus aigu (ambitus, registre)
- en musique, groupes de notes revenant souvent dans une composition et formant la texture
"tessiture" dans l'encyclopédie
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SOPRANO
- Écrit par Pierre-Paul LACAS
- 4 347 mots
- 1 média
Quoique les écoles de bel canto ignorent le mezzo-soprano, on entend ordinairement par là un soprano dramatique léger ou bien un alto lyrique, chaud et de quelque ampleur, capable de monter plus haut que le contralto ; le mezzo-soprano peut avoir la tessiture d'une voix de soprano dramatique, mais avec un timbre proche des voix ordinaires d'alto. Le soprano « dugazon » élevé est une voix assez courte, de faible tessiture (Barberine et Chérubin dans Les Noces de Figaro) ; il est parfois appelé alto « soubrette » ou « dugazon » : il est alors tenu pour le plus léger des altos (Siebel dans Faust).
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ALTO, voix
- Écrit par Pierre-Paul LACAS
- 899 mots
Voix de femme ou d'enfant qui occupe la plus basse tessiture. Depuis le xixe siècle, celle-ci s'étend du sol 2 au mi 4 ; certaines altistes descendent jusqu'au mi 3. Alto désigne également la partie qui se voit confier la mélodie possédant le même ambitus ; c'est cette partie qui, autrefois, était chantée par des castrats ou par des hommes qui chantaient en voix de fausset ; la tessiture était alors de fa 2 et fa 4 et correspondait à la voix de haute-contre.
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HAUTE-CONTRE
- Écrit par Pierre-Paul LACAS
- 1 190 mots
- 1 média
Aux xvie et xviie siècles, cette tessiture eut beaucoup de succès en Angleterre et elle est la principale voix d'homme dans l'opéra français de Lully à Rameau.
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EUPHONIUM
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 1 650 mots
Il ressemble aussi au baritone anglais, dont il possède la même tessiture, bien que la large perce de l'euphonium lui confère une qualité sonore différente.
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FIFRE
- Écrit par Pierre-Paul LACAS
- 453 mots
Petite flûte traversière à six trous, de perce cylindrique étroite, sans clés, d'une tessiture aiguë de deux octaves (en ré habituellement). Le fifre est attesté au Moyen Âge et fut très répandu comme instrument militaire de François Ier à Napoléon III, en passant par la garde impériale du premier Empire et par les Cent-Suisses de la Restauration.