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Testabilité

  • Nom féminin singulier

Définition

  1. en psychologie, caractère d'un fait pouvant devenir objet de témoignage

"testabilité" dans l'encyclopédie

  • CARNAP RUDOLF (1891-1970)

    • Écrit par Jan SEBESTIK
    • 11 196 mots

    Il en est de même dans la théorie du sens, où la notion de vérification complète est remplacée par d'autres concepts : ceux de confirmabilité et de testabilité. Un énoncé est confirmable si un énoncé d'observation peut contribuer à sa confirmation ; il est, de plus, testable si nous pouvons définir et effectuer des expériences qui contribuent à sa confirmation.

  • POPPER KARL RAIMUND (1902-1994)

    • Écrit par Françoise ARMENGAUD
    • 11 515 mots
    • 1 média

    Popper substitue à cette thèse une idée moins ambitieuse, qui lui avait été suggérée par Einstein et selon laquelle ce qu'il appellera du terme désormais classique de « testabilité » constitue la marque de la scientificité des énoncés comme des théories. « Ce qui m'a impressionné le plus, note Popper à propos d'Einstein, est qu'il considérait sa théorie comme insoutenable si elle ne résistait pas à l'épreuve de certains tests.

  • PREUVE, épistémologie

    • Écrit par Fernando GIL
    • 18 354 mots
    • 1 média

    Et, par « contrôle empirique », il faut comprendre une « testabilité de principe » qui peut devoir attendre longtemps avant de se matérialiser (op. cit., pp. 46 sqq.). Les solutions alternatives présentent leurs difficultés propres. Ainsi la critique poppérienne de la confirmation à la manière de Carnap (les théories scientifiques sont seulement réfutables, non confirmables) semble introduire un régime de la preuve réglé uniquement par l'absence (la non-réfutation).

  • ERREUR

    • Écrit par Bertrand SAINT-SERNIN
    • 26 800 mots
    • 2 médias

    Pourtant, on convient de réserver le nom d'hypothèses ou de propositions scientifiques aux conjectures qui présentent ce caractère de testabilité, et qui donc sont confirmables et réfutables par expérience. La physique moderne étant une physique mathématique, il convient aussi de se demander : pourquoi connaître la nature mathématiquement est-il plus fondé que de la décrire poétiquement, par exemple ? Pour la grande tradition rationaliste qui, de Pythagore jusqu'à nous, en passant par Thalès, Platon, Archimède, Ptolémée, Copernic, Galilée, Newton et tant d'autres, jalonne les progrès des sciences, la réponse, schématiquement, est la suivante : les mathématiques tirent leur place dominante du fait même que Dieu a créé ou ordonné le monde « selon le nombre, le poids et la mesure ».

  • VÉRITÉ

    • Écrit par Robert BLANCHÉ et Antonia SOULEZ
    • 58 688 mots

    Amené par conséquent à réviser sa position initiale, Carnap libéralise progressivement son critère de la signification et finit par adopter, en 1936, le principe de « testabilité » (Testability and Meaning, 1936-1937). Parallèlement, des contacts avec l'école de Varsovie et la rencontre et des échanges avec Alfred Tarski à partir de 1930 font évoluer la philosophie carnapienne vers une théorie de la syntaxe logique (1934), puis vers une théorie sémantique (fin des années quarante) qui doit en effet beaucoup à l'explication tarskienne de la vérité.

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