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Théophore

  • Nom masculin singulier

Définition

  1. qualifie un nom constitué à partir d'un nom de divinité

"théophore" dans l'encyclopédie

  • BRIGANTIA

    • Écrit par Christian-Joseph GUYONVARC'H
    • 650 mots

    Il est attesté encore dans le nom ethnique théophore des Brigantii et dans le toponyme Brigantion, ancien nom de Bregenz (Allemagne) et de Briançon (Hautes-Alpes). C'est l'équivalent ancien, brittonique et gaulois, de la Brigit irlandaise. Le mot celtique le plus proche est le gallois brenhin, « roi » (*bregentinos) et il semble qu'il faille interpréter ce théonyme comme signifiant « très élevée » (« royale » ?).

  • ISAAC

    • Écrit par André PAUL
    • 3 030 mots

    « Isaac » est un nom théophore (dont l'élément divin se trouve absent : Yischaq, « que [Dieu] rie », ou « [Dieu] a ri ». Les trois documents qui s'entrecroisent dans le livre de la Genèse ont rendu compte, chacun à sa façon, de cette étymologie (il convient de remarquer d'ailleurs que la disponibilité sémantique du verbe-support était très large : « jouer », « être amusé », « se réjouir » et « sourire ») : « Abraham [.

  • MITHRAÏSME

    • Écrit par Robert TURCAN
    • 18 796 mots
    • 3 médias

    Le nom théophore Mithridatès ou Mithradatès qu'ont porté des rois de Pont, d'Arménie et de Commagène atteste qu'ils vénéraient en Mithra le garant divin de leur autorité. Les monnaies de Mithridate Ier, roi des Parthes (171-138), portent au revers une figure d'archer comparable à l'Apollon des tétradrachmes séleucides ; dans l'empire hellénisé des Arsacides, on l'identifiait peut-être avec Mithra.

  • ASSYRO-BABYLONIENNE RELIGION

    • Écrit par René LARGEMENT
    • 23 477 mots
    • 5 médias

    Ce dieu est attribué à chacun par le nom qui lui est donné, généralement théophore : Assurbanipal, « Assur est celui qui a formé le fils », Nabuchodonosor, « ô Nabû, garde le rejeton ! » ; certains fidèles préfèrent cacher le nom de leur dieu. Devenu adulte, ou accédant à une charge officielle, le Mésopotamien ratifie le choix qui a été fait de son dieu par ses parents en gravant son image sur son cylindre-sceau ; il peut changer de dieu si sa nouvelle situation l'y invite, ou s'il n'est pas satisfait de son aide.

  • ILLUMINISME

    • Écrit par Étienne PERROT
    • 27 328 mots

    C'est parce qu'il est esprit qu'il est théophore, porteur de Dieu, et que Dieu peut naître en lui à l'instant même où il naît en Dieu. S'il adhère à la lettre, c'est-à-dire à la dimension extérieure et à la chair, tout devient pour lui confusion. La distinction entre l'esprit et la lettre introduit, dans l'illuminisme, un sens hiérarchique, un ordre et une mesure, qui permettent à l'homme de distinguer les différents niveaux.

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