Théosophe
- Nom singulier invariant en genre
Définition
- partisan, adepte de la théosophie
"théosophe" dans l'encyclopédie
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THÉOSOPHIE
- Écrit par Antoine FAIVRE
- 29 491 mots
- 2 médias
Le théosophe renvoie sans cesse au sens latent du Livre, sens que seul le Livre lui-même nous rend connaissable avec l'aide de l'Esprit. Le théosophe noue l'origine et la fin, c'est-à-dire la théogonie (voire l'anthropogonie) et l'eschatologie ; mais, bien entendu, le théosophe « complet » ajoute à ces dimensions celle de la cosmologie, appelée plutôt ici la cosmosophie, qui est réflexion incessante sur les différents niveaux des natures matérielle et spirituelle.
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BAADER FRANZ XAVER VON (1765-1841)
- Écrit par Antoine FAIVRE
- 4 680 mots
Enfin, les vues du théosophe sur « l'éclair père de la lumière », sur la roue d'Ixion, l'imagination, la Sophia, etc., d'une pénétration rarement égalée, gardent leur actualité ; peut-être restent-elles en avance sur notre époque même, tant en science qu'en philosophie.
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VAN HELMONT FRANCISCUS MERKURIUS (1618-1699)
- Écrit par Antoine FAIVRE
- 1 243 mots
Influencé, de même que Knorr von Rosenroth, par la Kabbale d'Isaac Louria (1534-1572), il fut peut-être davantage un théosophe spéculatif qu'un physicien pratique. On lui doit la première édition des œuvres de son père, dès 1648. Cependant il est lui-même l'auteur d'ouvrages riches en intuitions profondes où règne l'imagination créatrice (The Paradoxal Discourses Concerning the Macrocosm and the Microcosm or the Greater and the Lesser World in Their Union, Londres, 1685 ; Alphabeti veri naturalis hebraici brevissima delineatio, Sulzbach, 1667 ; Opuscula philosophica, Amsterdam, 1690).
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WROŃSKI HOËNÉ (1776-1853)
- Écrit par Antoine FAIVRE
- 5 212 mots
S'étonnera-t-on d'une semblable hostilité ? Wroński est un mathématicien théosophe plus qu'un théosophe mystique, un spéculatif soucieux de découvrir des voies nouvelles plus qu'un ésotériste désireux d'approfondir les données d'une tradition. Son Messianisme (publié à partir de 1831) contient des jugements sévères à l'égard de Saint-Martin, de Fabre d'Olivet, de Goerres, de Friedrich Schlegel, des mesmériens et des sociétés secrètes qui, innocentes par elles-mêmes, ne servent pas moins de refuge aux ennemis du genre humain.
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MORE HENRY (1614-1687)
- Écrit par Antoine FAIVRE
- 1 749 mots
Henry More fut surtout un théosophe au sens le plus vrai et le plus pur de ce terme, en ce qu'il a cru obtenir une illumination métaphysique, une connaissance directe de la réalité ineffable qui se cache derrière les apparences sensibles ; on retrouve chez lui le thème des correspondances, les techniques contemplatives de libération spirituelle et l'idée de la supériorité de l'intuition sur le raisonnement.