Thériaque
- Nom féminin singulier
Définition
- (vieilli) en pharmacologie, sorte de panacée mélangeant plusieurs dizaines de substances et beaucoup d'opium
"thériaque" dans l'encyclopédie
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THÉRIAQUE
- Écrit par Georges TORRIS
- 1 064 mots
Avant de disparaître à la fin du xixe siècle, la thériaque était connue comme un stomachique.
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MÉDECINE ANTIQUE (repères chronologiques)
- Écrit par Didier LAVERGNE
- 944 mots
131-201 Galien enseigne la médecine expérimentale à Rome et invente la thériaque. 386-403 Oribase écrit les soixante-dix livres de la Collecteana artis medicae. 502-575 Aetius d'Amide rassemble en seize livres (Tetrabiblos) le savoir des médecins byzantins. 525-605 Alexandre de Tralles, éminent clinicien insiste dans ses Douze Livres de médecine sur l'importance du diagnostic et l'utilité de l'hygiène.
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MILLEPERTUIS
- Écrit par Pierre LIEUTAGHI
- 1 900 mots
- 1 média
Le millepertuis, qui entrait dans la thériaque et dans la plupart des grandes compositions de l'ancienne pharmacie, n'est plus guère utilisé de nos jours, malgré une expérimentation très favorable. De composition très complexe : résine, cire, huile essentielle, tanin, terpènes, pinène, eucalyptol, acides organiques, etc., la plante fournit deux colorants, l'un jaune (hypérine), l'autre rouge (hypéricine), qui représentent les principes actifs majeurs.
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GALIEN CLAUDE (131 env.-env. 201)
- Écrit par Jacqueline BROSSOLLET
- 3 772 mots
Le premier, il composa en public la thériaque, mélange de soixante-quatorze ingrédients, qui guérissait les intoxications. Galien a abondamment écrit et, bien que les deux tiers seulement de son œuvre nous soient parvenus, ses ouvrages (très tôt traduits en arabe) constituèrent la base des connaissances médicales ; ils furent admis sans beaucoup d'opposition jusqu'à la Renaissance.
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AIL
- Écrit par Pierre LIEUTAGHI
- 3 570 mots
, liliacées) restera, jusqu'au xixe siècle, dans les campagnes, le remède universel que Galien appelait déjà la « thériaque des paysans ». Il tenait une place de choix parmi les aliments des ouvriers qui bâtirent la pyramide de Gizeh, vers ~ 4500. Les Hébreux le comptaient au nombre des biens les plus précieux qu'il leur fallut laisser en Égypte. Il est cité par tous les médecins et les écrivains d'histoire naturelle de l'Antiquité.