Théocentrique
- Adjectif singulier invariant en genre
Définition
- en philosophie, relatif au théocentrisme, attitude qui consiste à placer Dieu et ses ministres au centre de toutes choses et particulièrement du déroulement historique des sociétés
"théocentrique" dans l'encyclopédie
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ÉCOLE FRANÇAISE DE SPIRITUALITÉ
- Écrit par Jean-Robert ARMOGATHE
- 4 318 mots
Au départ de l'école française, il place la « révolution théocentrique », qui remplace dans la vie chrétienne la spiritualité anthropocentrique, déjà réformée, mais non abolie par l'humanisme dévot. Ce théocentrisme s'est précisé chez Bérulle en un christocentrisme éminent : la spiritualité bérullienne est une spiritualité de l'adoration, par la contemplation du Christ dans chacun des « états » (Bérulle emploie aussi le mot « dispositions ») de son humanité.
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CITÉ, iconologie
- Écrit par Michel RAYNAUD
- 5 016 mots
- 1 média
Ses représentations de villes, liées à une vision théocentrique du monde, sont des « images », parties d'un récit d'ordre initiatique plus que géographique : idéogrammes (formes et couleurs codent l'architecture mais ne la copient pas) et symboles (le cercle, image céleste, pour décrire à la fois le Monde et la Ville sainte). C'est dans cet esprit que s'inscrivent encore les Cosmographies, qui répètent la même image d'un panorama pour représenter des villes différentes (Liber cronicarum de Hartmann Schedel, 1493).
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STEIN EDITH (1891-1942)
- Écrit par Philibert SECRETAN
- 4 573 mots
Elle tente d'y réarticuler, à travers une révision « théocentrique » du monde, les apports de la phénoménologie. Aspirant à la vie religieuse dans un ordre de tradition contemplative et mystique, Edith Stein oriente alors sa réflexion vers ce qui, dans l'analyse de la conscience et de la « vie intérieure » réinventée par Husserl, permet un rapprochement avec la tradition spirituelle chrétienne.
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CITÉ, iconographie
- Écrit par Michel RAYNAUD
- 6 280 mots
Ses représentations de villes, liées à une vision théocentrique du monde, sont des « images », parties d'un récit d'ordre initiatique plus que géographique : idéogrammes (formes et couleurs codent l'architecture mais ne la copient pas) et symboles (le cercle, image céleste, pour décrire à la fois le Monde et la Ville sainte). On trouve les représentations idéogrammatiques du ive au xve siècle dans les « Itinéraires en Terre Sainte », les « Mappae Mundi » (Itinéraire de Londres à Jérusalem, de Mathieu, Paris, 1252), puis les « Voyages d'outre-mer ».
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BREMOND HENRI (1865-1933)
- Écrit par Émile GOICHOT
- 11 660 mots
], toute construite déjà par nos vieux spirituels » : l'essence de cette prière se ramène à un « amour pur » totalement désintéressé et « théocentrique », un « laisser-faire à Dieu » qui s'éprouve plus nettement dans les états de sécheresse et de foi nue où il ne risque pas d'être altéré par les « consolations sensibles ». Mais en dernière instance, pour Bremond, comme il l'écrivait à Loisy (car il ne cessa vis-à-vis de celui-ci, non seulement de témoigner sa fidélité amicale, mais de souligner ce qui rapprochait leur « philosophie spirituelle », leur « conception du mysticisme »), « la perception du divin, cette expérience première d'où sont nées toutes les religions, est a- ou supra-orthodoxe par définition, puisqu'elle n'est pas d'ordre discursif ».