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Théogonique

  • Adjectif singulier invariant en genre

Définition

  1. qui apparient à la théogonie

"théogonique" dans l'encyclopédie

  • THÉOGONIE, Hésiode Fiche de lecture

    • Écrit par Florence BRAUNSTEIN
    • 4 240 mots
    • 1 média

    Au viiie et au viie siècle avant J.-C., Hésiode compose le long poème de la Théogonie, dans lequel il présente la multitude des dieux célébrés par les mythes grecs. Trois générations divines s'y succèdent : celle d'Ouranos, celle de Chronos, celle de Zeus. À cette généalogie divine s'ajoute une cosmogonie qui retrace la création du monde. Le triomphe de Zeus Après un long et traditionnel prologue à la gloire des Muses, Hésiode se présente, puis narre comment l'Érèbe (les Ténèbres), le Tartare (les Enfers) et la nuit (Nyx) puis le jour (Héméré) et le ciel supérieur (Aether) sortirent du chaos originel.

  • DYADE

    • Écrit par Alain DELAUNAY
    • 4 760 mots

    Au niveau théogonique on retrouve l'interprétation du même symbole. Pour qu'un principe créateur d'ordre apparaisse et puisse manifester sa puissance, il doit combattre un principe de désordre, de destruction, de mort, de trahison, de mensonge, il doit en mourir et par là l'assumer en sa renaissance. Ce drame théogonique de la dyade peut prendre plusieurs formes : dieu/démiurge (par exemple Dionysos dévoré par les Titans), dieu/démon (Rê et Apophis, Jahvé et Léviathan, Zeus et Typhon, Christ et antéchrist), dieu/dieu (le combat des frères ennemis Osiris/Seth, la guerre opposant Ahura-Mazda et Angra Mayniu, et qui dans l'Avesta déploie toute l'histoire de la création), dieu fils/déesse mère (Marduk dévoré par Tiamat puis victorieux d'elle), dieu fils/dieu père (Kronos/Ouranos), dieu/homme (qui peut aller jusqu'au meurtre de Dieu comme dans l'orphisme ou le christianisme), etc.

  • COURS D'INTRODUCTION À LA PHILOSOPHIE DE LA MYTHOLOGIE (F. W. J. von Schelling)

    • Écrit par Francis WYBRANDS
    • 7 044 mots

     » L'auto-explication de la mythologie est aussi d'une certaine façon son autocompréhension : faire l'histoire des dieux et de leur genèse c'est entrer au cœur du processus théogonique de leur institution historique et langagière. La possibilité de formuler une philosophie de la mythologie est la preuve que nous nous inscrivons à la fin d'un processus dont l'origine et la genèse réelles constituent l'histoire de l'humanité.

  • SACREMENTS

    • Écrit par Louis-Marie CHAUVET, Jean TROUILLARD et Encyclopædia Universalis
    • 20 902 mots

    Que cette étymologie soit exacte ou non, l'art théurgique est bien essentiellement théogonique, puisqu'il participe au pouvoir qui fait les dieux. Le maître Abamon soutient, en effet, que la puissance des signes n'est nullement ordonnée à notre utilité ni à la satisfaction de notre curiosité, mais à la purification de l'âme et à sa participation à la liberté divine.

  • MYTHOLOGIES Premiers panthéons

    • Écrit par Jean BOTTERO, Yvan KOENIG, Dimitri MEEKS et Encyclopædia Universalis
    • 38 529 mots
    • 3 médias

    Dans l'ordre cosmogonique, et encore plus dans l'ordre théogonique qui le précédait et faisait corps avec lui, ils ont seulement imaginé des étapes de plus en plus rudimentaires et reculées dans le passé, comme pour noyer le problème en le plongeant dans une plus profonde nuit. L'anthropogonie et la mort Une autre donnée invariable dans cette mythologie multiforme, c'est le but d'une telle création.

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