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Théophanique

  • Adjectif singulier invariant en genre

Définition

  1. en théologie, relatif à la théophanie, apparition sous une forme matérielle de la divinité (épiphanie)

"théophanique" dans l'encyclopédie

  • THÉOPHANE LE GREC (entre 1330 et 1340-entre 1405 et 1415)

    • Écrit par Jean BLANKOFF
    • 2 884 mots
    • 1 média

    Peintre d'origine byzantine, Théophane le Grec s'est illustré en Russie. Nous connaissons assez peu de chose sur sa vie ; les faits essentiels de sa biographie sont rapportés par l'épître d'Épiphane le Très Sage (Premudryï) à Cyrille de Tver, écrite vers 1415. Son nom et son travail sont aussi mentionnés dans la troisième chronique de Novgorod et dans la chronique moscovite de la Trinité.

  • PÄCHT OTTO (1902-1988)

    • Écrit par Daniel RUSSO
    • 15 428 mots

    Vers 1400, sur une page des Très Belles Heures du duc de Berry, l'ancien schéma de la représentation théophanique d'époque carolingienne cède la place à la représentation d'un beau ciel bleu, où l'artiste répartit logiquement les quatre attributs des évangélistes mais sans plus comprendre leurs relations symboliques : au registre inférieur, le lion et le taureau sont posés sur une bande de terre ; au registre supérieur, l'aigle et l'ange sont dans les airs.

  • ANALOGIE

    • Écrit par Pierre DELATTRE, Alain de LIBERA et Encyclopædia Universalis
    • 57 341 mots

    Le régime théophanique n'est pas le dévoilement uniformément varié de la lumière divine selon le degré ontologique de l'étant qu'elle éclaire. Il n'y a pas de commune mesure entre l'étant et le pensant. La communication de Dieu à la créature dotée d'intellect ne peut être pensée sans la conversion de ladite créature à Dieu, sans un mouvement d'assimilation active au principe d'où elle émane.

  • ILLUMINISME

    • Écrit par Étienne PERROT
    • 27 328 mots

    Le monde suprasensible ne peut être découvert qu'avec un organe approprié capable d'une « perception théophanique ». Cette conscience imaginative possède une valeur noétique ; elle est entièrement privée de rapports avec l'imaginaire, ou plutôt celui-ci n'en est que la dégradation. À cet égard, les critiques de l'illuminisme ont confondu ces deux aspects de l'imagination, ne discernant pas que l'un opère une percée dans l'invisible, tandis que l'autre n'est que rêve privé de sens et qu'à l'imagination vide, « fantastique », qui nourrit la rêverie, doit être opposée l'imagination créatrice, par laquelle l'homme participe du Verbe divin, auteur des formes de la manifestation et qui est l'imaginatio vera des alchimistes.

  • HAGIOGRAPHIE

    • Écrit par Michel de CERTEAU
    • 31 877 mots

    Elle obéit à la loi de la manifestation, qui caractérise ce genre essentiellement « théophanique » : les discontinuités du temps sont écrasées par la permanence de ce qui est le commencement, la fin et le fondement. L'histoire du saint se traduit en parcours de lieux et en changements de décors ; ils déterminent l'espace d'une « constance ». La circularité d'un temps clos Dans son ensemble, et dès les premiers mots, la vie de saint se soumet à un autre temps que celui du héros : celui, rituel, de la fête.

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