Thalamique
- Adjectif singulier invariant en genre
Définition
- en anatomie, relatif au thalamus, partie de la base du cerveau qui joue un rôle important dans les sensations
"thalamique" dans l'encyclopédie
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MOELLE ÉPINIÈRE
- Écrit par Paul LAGET
- 27 910 mots
- 5 médias
) qui composent ce système le faisceau spino-thalamique ventral (paléo-spino-thalamique) qui est situé ventralement par rapport au spino-thalamique latéral. Ses fibres, beaucoup plus nombreuses que celles du néo-spino-thalamique, sont émises à partir de neurones siégeant dans les cornes postérieures, recevant des afférences radiculaires de petit diamètre ; elles sont mises en activité par des stimuli variés : tactiles, thermiques, douloureux.
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DÉJERINE JULES-JOSEPH (1849-1917)
- Écrit par Jacqueline BROSSOLLET
- 3 345 mots
Ses articles, près de trois cents, ont éclairé d'importants domaines de l'anatomie et de la pathologie organique du système nerveux : celui des maladies fonctionnelles (« Traitement des psychonévroses à l'hôpital », Bulletin médical, 1904 ; « Les Faux Gastropathes », Presse médicale, 1906 ; « La Compréhension de la neurasthénie », Presse médicale, 1913) ; celui des maladies organiques et de l'anatomie du système nerveux : troubles du langage (« De l'aphasie et de ses différentes formes », « Troubles de l'écriture chez les aphasiques », « Sur un cas de cécité verbale »), dégénérescences cérébrales et encéphaliques (« Contribution à l'étude de la physiologie de l'incoordination », « Le Syndrome thalamique »).
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SOMMEIL
- Écrit par Patrice FORT, Michel JOUVET, Patrick LÉVY et Véronique VIOT-BLANC
- 99 651 mots
- 6 médias
1), des noyaux genouillés latéraux (relais thalamique des voies visuelles) et du cortex occipital, d'où le nom d'activité pointes ponto-génicolo-occipitales (P.G.O). Cette activité P.G.O. est peut-être la cause des mouvements oculaires rapides que l'on enregistre facilement grâce à l'électro-oculographie. Le sommeil paradoxal est un « sommeil » plus profond que le sommeil lent, car le seuil d'éveil s'élève nettement.
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TECHNIQUES DE STIMULATION CÉRÉBRALE
- Écrit par Lila MEKAOUI
- 19 783 mots
Dans la maladie de Parkinson, les zones principalement implantées sont le noyau sous-thalamique, le pallidum interne ou le noyau intermédiaire du thalamus. Dans la dépression, les électrodes stimulent le cortex cingulaire antérieur, alors que dans l’anorexie mentale, on vise le cortex cingulaire subcallosal. Différentes cibles ont été utilisées pour les patients souffrant de troubles obsessionnels compulsifs, avec des résultats comparables : le bras antérieur de la capsule interne, le noyau caudé, le noyau accumbens ou le noyau subthalamique.
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MOTRICITÉ
- Écrit par Pierre BUSER
- 21 482 mots
- 2 médias
Au contraire, chez l'animal thalamique, c'est-à-dire sans cortex cérébral mais à tronc cérébral intact, ont lieu comme chez l'animal normal divers types d'ajustements moteurs de la posture, tantôt toniques, tantôt proprement phasiques : le maintien de la posture fondamentale implique des réactions de soutien antigravitaire des membres résistant au poids du corps ; des modifications de la position de la tête ou des membres sont souvent précédées d'une adaptation posturale préparatoire à un mouvement (motricité « érismatique » de Hess) ; des changements accidentels de la position du corps érigé entraînent des réactions dynamiques ou statiques de rétablissement de l'équilibre ; enfin, lorsque l'animal est en position anormale, il peut amorcer un redressement, enchaînement complexe de mouvements de rétablissement de la station debout.