Thar
- Nom masculin singulier
Définition
- en zoologie, mammifère ("Hemitragus jemlahicus") des contreforts occidentaux de l'Himalaya
"thar" dans l'encyclopédie
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THAR DÉSERT DE
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 4 880 mots
Le barrage de Sukkur sur l'Indus, achevé en 1932, permet d'arroser le sud du désert de Thar au Pakistan, tandis que le nord reçoit l'eau de la Sutlej par le canal Gang. Le canal du Rajasthan irrigue une grande partie du désert de Thar en Inde. Il part du barrage de Harike, à la confluence de la Sutlej et de la Beas dans le Pendjab (Inde), et continue vers le sud-ouest sur 470 kilomètres.
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RĀJASTHĀN
- Écrit par François DURAND-DASTÈS
- 4 067 mots
- 6 médias
Les parties les plus proches de la frontière pakistanaise constituent le désert de Thar, qui est plutôt une région semi-aride. Le piémont des Aravalli est plus arrosé (de 400 à 500 mm). Les brousses et les steppes à épineux ont une grande étendue, de même que les massifs dunaires. On y rencontre les troupeaux d'éleveurs nomades ou semi-nomades. L'agriculture, fondée essentiellement sur la culture estivale des millets, et d'un peu de blé en hiver, est d'importance secondaire, sauf toutefois dans un périmètre d'irrigation créé grâce à la construction du canal Indira-Gandhi (ex-grand canal du Rājasthān), qui amène des eaux issues de l'Himālaya et stockées dans la retenue du barrage de Bakhra, au Punjab.
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INDUS, fleuve
- Écrit par François DURAND-DASTÈS
- 11 619 mots
À partir de cette région haute, de grands plans faiblement inclinés descendent vers l'est et l'ouest ; les alluvions de l'Indus plongent d'un côté sous les cônes de piémont baloutches, de l'autre sous les dunes du Thar. Le delta commence à Hyderabad, à environ 180 kilomètres de la mer. Il comprend de vastes étendues de sables infertiles, et forme le cœur de la province du Sind.
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EURASIE, biogéographie
- Écrit par Pierre PFEFFER
- 35 542 mots
- 20 médias
L'Himalaya et le Sichuan, barrières entre les régions paléarctique et orientale, présentent un peuplement mixte, mais également certaines formes tout à fait originales : mouton bleu ou nayaur (Pseudois nayaur), takin (Budorcas taxicolor), grand et petit pandas, singe doré ou rhinopithèque de Roxellane, goral (Nemorhaedus goral), thar (Hemitragus jemlahicus), serow (Capricornis sumatraensis) et ours à collier (Selenarctos tibetanus).
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DÉSERTS
- Écrit par Roger COQUE, François DURAND-DASTÈS, Huguette GENEST et Francis PETTER
- 114 887 mots
- 17 médias
Ce rivage du désert, ou sahel, est particulièrement important en Asie ; l'essentiel de ce qu'on appelle le désert de Thar est en fait une zone de transition semi-aride de ce type. L'aridité est également atténuée dans les montagnes, plus fraîches et plus arrosées. Même dans le Hoggar, cet effet est sensible, mais il intéresse des régions beaucoup plus importantes au Yémen et le sud-ouest de l'Iran.