Thermochimique

"thermochimique" dans l'encyclopédie

• MATÉRIAU PRIMITIF TERRESTRE

  • Écrit par Édouard KAMINSKI
  • 1 803 mots

  La convection thermochimique permet ainsi d'expliquer l'ensemble des données, et montre que le manteau de la Terre conserve en profondeur les traces de son histoire la plus primitive.

• MANTEAU TERRESTRE

  • Écrit par Édouard KAMINSKI
  • 21 375 mots
  • 4 médias

  En tant que système convectif thermochimique, on peut dès lors considérer que le manteau terrestre est animé de trois échelles de convection. La première implique tout le manteau supérieur et une partie du manteau inférieur (en dehors des superdômes). Elle correspond au brassage du manteau qui contrôle le mouvement des plaques des dorsales océaniques aux zones de subduction.

• VÉNUS, planète

  • Écrit par Véronique ANSAN, Éric CHASSEFIÈRE, Philippe MASSON et Francis ROCARD
  • 69 630 mots
  • 22 médias

  Pour donner quelques exemples, les quantités mesurées de HF et HCl s'expliquent bien en supposant que ces espèces gazeuses sont en équilibre thermochimique avec respectivement CaF2 et NaCl. De même, l'abondance de O2 semble réglée par l'équilibre pyrite (FeS2)-anhydrite (CaSO4). La composition de la troposphère de Vénus déduite des conditions d'équilibre thermochimique entre le gaz et la roche, et à plus haute altitude entre les espèces gazeuses, reproduit de façon assez satisfaisante les mesures.

• POTASSIUM

  • Écrit par André HATTERER et Henri KESSLER
  • 16 133 mots

  Industriellement, le potassium se prépare en petites quantités par voie thermochimique, le réducteur étant le sodium pour KCl et KOH, le carbure de calcium pour KCl et KF, le silicium en présence de chaux vive vers 1 100 0C pour KF, K2CO3 ou, mieux, KOH. Au laboratoire, on réduit soit le chlorure KCl par le calcium, soit un métallate (K2SO4 ; K2CrO4) par le titane ou le zirconium, à 600 0C et sous vide.

• NUCLÉAIRE Applications civiles

  • Écrit par Pierre BACHER
  • 36 986 mots
  • 9 médias

  pourraient évoluer vers les très hautes températures (de l'ordre de 1 000 0C) nécessaires pour la production thermochimique de l'hydrogène et la synthèse de carburants liquides, et/ou vers des spectres à neutrons rapides. Alors que les réacteurs à eau produisent de grandes quantités de plutonium et que les H.T.R. peuvent en être de gros consommateurs, les R.