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"tic-tac" dans l'encyclopédie

  • HISTOIRES EXTRAORDINAIRES, Edgar Allan Poe Fiche de lecture

    • Écrit par Michel FABRE
    • 5 444 mots
    • 1 média

    « Le Cœur révélateur » a recours au courant de conscience : un fou tue un vieillard, cache le cadavre sous le parquet, mais se trahit parce qu'il prend le tic-tac de la montre du mort pour les battements de son cœur. Dans « La Barrique d'Amontillado », Montresor entraîne Fortunio, son ennemi et rival, dans sa cave pour une dégustation. Il l'enchaîne ensuite et laisse ses hurlements se mêler aux accents joyeux du carnaval.

  • RYTHME

    • Écrit par Pierre SAUVANET
    • 8 188 mots

     » Chacun connaît, ou croit reconnaître, ces phénomènes rythmiques simples : j'entends mon cœur qui bat, une goutte d'eau qui tombe, une horloge qui fait tic-tac ; je perçois l'alternance des jours et des nuits, les phases de la lune, le retour des saisons ; j'ai envie de jouer un rythme, de danser sur une musique, de scander un vers avec un geste — et même, comme ici et maintenant, d'écrire selon ce qu'on a coutume d'appeler un « rythme ternaire ».

  • EUPHUISME

    • Écrit par Georges GRANJOUX
    • 8 732 mots

    Ce fut également un modèle pour tous les prosateurs qui suivirent Lyly, aussi bien ceux qui eurent tendance à l'imiter servilement, comme Greene, que ceux qui raillèrent les outrances de ce style, son caractère mécanique et monotone (son « tic-tac métronomique », pour reprendre l'expression de Feuillerat), et son abondance en comparaisons animales et végétales : Sidney, Nashe, et, par la suite, entre autres, Ben Jonson et Shakespeare ; si, aujourd'hui, Peines d'amour perdues (Love's Labour's Lost, 1595) n'est plus considéré comme une satire de l'euphuisme, une attitude critique de Shakespeare à l'égard de ce style transparaît dans la langue utilisée par de nombreux personnages plus ou moins ridicules – voir par exemple les conseils de Polonius à Laerte, dans Hamlet (acte I, sc.

  • MUSIQUE

    • Écrit par Pierre BILLARD et Michel PHILIPPOT
    • 55 860 mots
    • 5 médias

    La musique-objet Pouvons-nous admettre que nous soyons en présence d'un fait musical toutes les fois qu'un ensemble d'éléments sonores nous paraît organisé ? En d'autres termes, la musique serait-elle, selon Abraham Moles, « un assemblage de sons qui doit être perçu comme n'étant pas le résultat du hasard » ? Mais le tic-tac de la pendule, la pétarade d'une motocyclette ou le bercement régulier des vagues de la mer sont assurément des phénomènes sonores dont la forme ne peut être due au hasard : s'aviserait-on pour autant de les nommer « musique » autrement qu'au style figuré ? Au demeurant, rien n'est moins clair que cette notion de hasard en pareille affaire : tel ensemble de sons pourra paraître cohérent et organisé à un observateur averti, et totalement décousu et dépourvu de forme à un non-initié, tant il est vrai que « le hasard est la somme de nos ignorances » (Émile Borel).

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