Abonnez-vous à Universalis pour 1 euro

Timar

  • Nom masculin singulier

Définition

  1. en histoire, fief militaire de l'empire ottoman

"timar" dans l'encyclopédie

  • OTTOMAN EMPIRE

    • Écrit par François GEORGEON et Robert MANTRAN
    • 54 471 mots
    • 19 médias

    L'État ottoman se contente d'assurer la sécurité de ces territoires, à charge pour ceux-ci de fournir impôts et soldats ; quant aux terres abandonnées par leurs anciens propriétaires, le sultan les confie, comme timar ou ziyamet, à des militaires, parfois à des fonctionnaires civils, à titre de revenus. Ce système du timar va d'ailleurs s'étendre au fur et à mesure que, dans une deuxième phase, les seigneurs indigènes s'assimilent, se turquifient, ou disparaissent.

  • CHYPRE

    • Écrit par Marc AYMES, Christophe CHICLET, Gilles GRIVAUD, Pierre-Yves PÉCHOUX et Encyclopædia Universalis
    • 56 705 mots
    • 9 médias

    Les membres de l'élite militaire conquérante se voient octroyer des bénéfices (timar) sur ces terres : ainsi la part des terres exploitées pour le bénéfice de musulmans à Chypre après la conquête est-elle estimée à 70 %. La mise en valeur de ces timar est confiée à des paysans désormais affranchis de la condition servile entretenue par les Vénitiens.

  • BOSNIE-HERZÉGOVINE

    • Écrit par Emmanuelle CHAVENEAU, Renaud DORLHIAC, Nikola KOVAC, Noel R. MALCOLM et Encyclopædia Universalis
    • 74 218 mots
    • 7 médias

    La terre était répartie selon le système féodal ottoman, dans lequel le détenteur d'un timar (fief militaire non héréditaire) devait non seulement remplir personnellement ses obligations militaires, mais encore enrôler et entretenir d'autres soldats. Un grand nombre de taxes étaient appliquées, parmi lesquelles le harač, une capitation progressive qui pesait sur les non-musulmans.

  • GRÈCE De la Grèce byzantine à la Grèce contemporaine

    • Écrit par Jean CATSIAPIS, Dimitri KITSIKIS, Nicolas SVORONOS et Encyclopædia Universalis
    • 117 757 mots
    • 11 médias

    Bien des petits seigneurs virent leur terre absorbée par les grands, se déclassèrent, et ainsi le système militaire des sipahi, fondé sur le timar (fief militaire), fut désorganisé, le service militaire éludé. Les sipahi déclassés grossirent les rangs des bandits. Les troupes d'infanterie munies de fusils augmentèrent sans cesse, en sorte que janissaires et mercenaires devinrent une menace pour le pouvoir central.

  • HONGRIE

    • Écrit par Jean BÉRENGER, Lorant CZIGANY, Albert GYERGYAI, Pierre KENDE, Edith LHOMEL, Marie-Claude MAUREL, Fridrun RINNER et Encyclopædia Universalis
    • 176 733 mots
    • 19 médias

    Les anciens domaines furent assignés à des timariotes (le timar étant un fief militaire), mais les paysans hongrois restèrent sur place, moyennant l'acquittement d'impôts spéciaux. La Transylvanie, peuplée de Hongrois, de Sicules, d'Allemands (« Saxons ») et de Roumains, était dominée et gouvernée par la noblesse hongroise, qui élisait un prince. Certains d'entre eux, comme Sigismond Báthory, Gabriel Bethlen et les Rákóczi jouèrent dans la politique européenne un rôle disproportionné avec les dimensions et la puissance de leur petit État.

Recherche alphabétique

Le Dictionnaire Cordial comporte plus de 120 000 entrées. Il reconnaît les formes fléchies (féminin, pluriel, conjugaison des verbes). Les noms propres ne sont pas pris en compte.