Titanide
- Nom masculin singulier
Définition
- qualifie les six sœurs des Titans de l'Antiquité (Théia, Rhéa, Thémis, Mnémosyne, Phoebé et Téthys) filles de Gaia et de son fils Ouranos
- par extension, femme d'esprit, de lettres ou d'art
"titanide" dans l'encyclopédie
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KRONOS ou CRONOS
- Écrit par Barbara CASSIN
- 2 291 mots
Mais, roi des Immortels à son tour, il enferme ses frères, Cyclopes et Hécatonchires, dans le Tartare, et dévore, à peine nés, les enfants que lui donne sa sœur titanide Rhéa : ainsi d'Hestia, de Déméter, d'Héra, d'Hadès, de Poséidon ; mais, au lieu de Zeus, le dernier-né, mis à l'abri dans une grotte, il dévore une pierre que Rhéa, Terre et Ciel imaginent de langer.
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HÉLIOS
- Écrit par Robert DAVREU
- 2 384 mots
Descendant d'Ouranos et de Gaia par ses parents, le Titan Hypérion et la Titanide Thèia, Hélios, le Soleil, est frère de l'Aurore (Éos) et de la Lune (Séléné). D'une génération antérieure aux Olympiens, il est quelque peu éclipsé par ces derniers, et ce dès Homère : si, dans L'Iliade, son nom est associé à ceux de Zeus et de Gê dans de vieilles formules de serment (III, 227 ; XIX, 259), il apparaît en général comme une divinité subalterne, une sorte de fonctionnaire au service des dieux, et qui est obligé de leur demander assistance pour tirer vengeance des affronts reçus ; ainsi, dans L'Odyssée, menace-t-il de faire grève s'il n'obtient pas réparation après que les compagnons d'Ulysse lui ont dévoré les bœufs aux cornes d'or de l'île de Thrinacie (Sicile) sur lesquels veillaient ses filles, les Héliades (XII, 374, sqq.
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AURORE, mythologie
- Écrit par Robert DAVREU
- 2 501 mots
Si l'on en croit Hésiode (La Théogonie, 371-374), Aurore ou Èos aux doigts de rose et vêtue de safran est la fille du Titan Hypérion et de la Titanide Théia. Comme son frère Hélios, auquel elle ouvre les portes du ciel et qu'elle accompagne dans sa course, et comme sa sœur Sélénè, elle appartient donc à la première génération divine. Avec Astraéos, un autre petit-fils de Gaïa, elle engendra les vents au cœur violent : Zéphyr, Borée et Notos, ainsi qu'Éosphoros, l'Étoile du matin, et les astres étincelants dont se couronnent le ciel (ibid.
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HÖLDERLIN FRIEDRICH (1770-1843)
- Écrit par Jean-Pierre LEFEBVRE
- 27 342 mots
- 1 média
Par son intermédiaire, Hölderlin obtient sa première place de précepteur, à Waltershausen, chez la baronne Charlotte von Kalb, une femme passionnée, “titanide”, éprise de poésie. Il y prend ses fonctions à la fin de 1793, tâche naïvement d'éduquer le jeune Fritz, lit Kant et Rousseau, travaille à son roman. En novembre 1794, il part en compagnie de son élève Fritz von Kalb pour Iéna, où il suit les cours de Fichte, rencontre Goethe – sans le reconnaître – et certains des poètes qu'on dira ensuite romantiques.