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"titanisme" dans l'encyclopédie

  • HYPÉRION

    • Écrit par Nicole QUENTIN-MAURER
    • 1 540 mots

    C'est au temps du romantisme que John Keats lui confère la valeur et la beauté d'un mythe majeur en écrivant son Hypérion : la supplantation d'Hypérion, dieu solaire du titanisme originel, par Apollon, dieu solaire du nouvel âge humain, correspondant pour Keats à la nécessité pour la beauté de passer à travers la souffrance si elle veut être victorieuse ; l'épopée (demeurée inachevée) marque un des sommets du projet capital de Keats : extraire de l'hellénisme ancien, contre le classicisme, tout ce qui permet l'essor romantique.

  • ESPRONCEDA JOSÉ DE (1808-1842)

    • Écrit par Robert MARRAST
    • 4 989 mots

    Son Étudiant de Salamanque (El Estudiante de Salamanca, 1836-1840) est la première expression castillane du titanisme romantique : jamais un héros espagnol n'avait défié Dieu jusqu'à la mort comme le Montemar d'Espronceda, symbole de la soif de connaissance et de la liberté de l'esprit. Deux poèmes politiques écrits en 1841 : Le Deux-Mai (El Dos de mayo) et Au transfert des cendres de Napoléon (A la traslación de las cenizas de Napoleón), expriment son mépris de l'esprit mercantile et de la pusillanimité bourgeoise.

  • JUIF ERRANT MYTHE DU

    • Écrit par Véronique KLAUBER
    • 4 762 mots

    Ses affinités avec d'autres figures symboliques à l'intérieur d'une école littéraire, d'une œuvre ou même d'un seul personnage définissent bon nombre des tendances du romantisme, par exemple le « titanisme » de Shelley et de Byron (Ahasvérus est alors le « pair » de Caïn et de Prométhée) ; de même, il côtoie Don Juan et Faust chez Nikolaus Lenau, Satan et Faust (encore) dans le Diable-Monde de José de Espronceda.

  • JEAN PAUL, JOHANN PAUL FRIEDRICH RICHTER dit (1763-1825)

    • Écrit par Bernard LORTHOLARY
    • 13 236 mots

    C'est d'abord le volumineux Titan (1800-1803), qui met en scène, critique et veut condamner l'individualisme exacerbé en « titanisme » génial, sous les doubles espèces du viveur cynique Roquairol (qui finit par se donner la mort sur scène) et du véritable héros de « roman d'éducation » qu'est Albano (qui apprend progressivement les vertus de la mesure), mais aussi du personnage féminin de l'exaltée Linda (sans doute inspirée par Charlotte von Kalb).

  • MOZART WOLFGANG AMADEUS (1756-1791)

    • Écrit par Jean-Victor HOCQUARD
    • 25 367 mots
    • 5 médias

    On ne retrouvait pas en lui le titanisme prométhéen dont s'enivrèrent les générations postérieures aux bouleversements initiaux du siècle. Pourtant, à partir du premier centenaire (1856), une certaine faveur lui revint, mais ce fut pour la pire des raisons. On fit de lui, pour l'opposer aux hardiesses alors scandaleuses des novateurs, le parangon d'un académisme fade et béat : sa musique était présentée comme le point culminant de la perfection, au-delà duquel il ne pouvait y avoir que décadence.

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