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"titisme" dans l'encyclopédie

  • STALINIENNES PURGES

    • Écrit par Claudie WEILL
    • 4 337 mots
    • 1 média

    Les purges staliniennes s'étendent à tous les autres pays du camp socialiste sous le paravent de la lutte contre le titisme. Elles prennent fin dès la mort de Staline, le 6 mars 1953.

  • LONDON ARTUR (1915-1986)

    • Écrit par Vladimir Claude FISERA
    • 3 735 mots

    En janvier 1951, le groupe des anciens d'Espagne est arrêté sous l'inculpation de titisme. London résiste six mois aux tortures physiques et psychiques les plus raffinées, avoue puis se rétracte, enfin tente de se suicider. Jugé deux ans plus tard, le 27 novembre 1952, avec treize autres inculpés (onze d'entre eux, dont Slansky et London, sont d'origine juive et considérés comme agents sionistes), il est accusé de trahison et d'intelligence avec l'ennemi.

  • DJILAS MILOVAN (1911-1995)

    • Écrit par Christophe CHICLET
    • 3 697 mots

    Ses articles de plus en plus véhéments contre le titisme sclérosé et le manque de démocratie lui valent 2 000 francs d'amende en 1979 et trois jours de prison en 1984. En 1988, alors que le système titiste se délite et que les prodromes de l'implosion yougoslave se précisent, il est réhabilité par la L.C.Y. Dès 1990-1991, il se prononce pour le fédéralisme yougoslave et contre l'éclatement du pays.

  • GOMUŁKA WŁADYSŁAW (1905-1982)

    • Écrit par Bernard FÉRON
    • 4 187 mots
    • 1 média

    En juillet 1951, des généraux sont jugés pour titisme. Au cours du procès, ils mettent en cause Gomułka qui est arrêté en novembre. En dépit des pressions soviétiques, les dirigeants polonais hésitent à le traduire en justice, soit qu'ils n'osent pas s'attaquer à un homme encore très populaire, soit qu'ils cherchent à gagner du temps pour n'avoir pas à le liquider.

  • GUINGOUIN GEORGES (1913-2005)

    • Écrit par Charles-Louis FOULON
    • 3 863 mots

    ) pour « titisme, aventurisme et trotsko-hitlérisme », Georges Guingouin est alors attaqué pour sa participation à l'épuration. Accusé d'avoir fait du Limousin une « terre d'épouvante », il est incarcéré en décembre 1953, à propos d'une double affaire d'exécutions sommaires. Victime de sévices en prison puis brièvement placé en hôpital psychiatrique, il est défendu par maîtres Badinter et Dumas ; libéré en juin 1954, il n'obtient son non-lieu qu'en novembre 1959.

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