Titré
- Adjectif masculin singulier
- Verbe au participe passé masculin singulier
Définition
- qui possède un titre nobiliaire
- dont la proportion est connue, en parlant d'une solution, d'un alliage
Forme dérivée du verbe « titrer »
"titré" dans l'encyclopédie
-
TITRE DES ŒUVRES D'ART
- Écrit par Jean-Paul BOUILLON
- 6 367 mots
- 2 médias
Et, en 1969 encore, Robert signale un emploi « plus rare » de titre, « nom d'une œuvre musicale ou picturale donné par l'auteur lui-même ou par la postérité », que celui de titre, « désignation du sujet traité dans un livre »... Il faut donc se rendre à l'évidence : alors qu'il n'est guère de musée, de livre ou de catalogue d'exposition qui puisse se passer de donner, parfois même d'inventer un titre, fût-ce le « sans titre », pour les œuvres qu'il présente, le phénomène même, et les nombreux problèmes qu'il pose est passé inaperçu.
-
TITRES & GARANTIES, métaux précieux
- Écrit par Catherine ARMINJON
- 4 445 mots
Un esterling était pour l'argent un titre unique de onze deniers, ce qui correspond dans les unités actuelles à 917 millièmes de métal pur. Pour l'or, le titre unique était de 19 carats un quint, c'est-à-dire 800 millièmes de métal pur. Un poinçon unique pour l'argent et un autre pour l'or attestaient officiellement du titre du métal ; l'or « rouge » allie l'or au cuivre pur, l'or « jaune contient » du cuivre et de l'argent, l'or et l'argent sont en parties égales dans l'or blanc.
-
ROCHECHOUART LES
- Écrit par Hervé PINOTEAU
- 2 066 mots
Louis-Victor (mort en 1688), deuxième duc, titré duc de Vivonne, fut maréchal et général des galères de France, gouverneur de Champagne. Le fils de ce dernier, Louis (mort en 1688, peu avant son père), titré duc de Mortemart fut aussi général des galères. La lignée continua à s'illustrer dans les armes. Le duc Casimir-Louis-Victurnien (mort en 1875) fut général et ambassadeur en Russie ; Charles X le nomma Premier ministre en pleine révolution de Juillet pour succéder à Polignac, mais il ne put s'imposer et rallia Louis-Philippe qui le fit à nouveau ambassadeur ; il termina sa carrière comme sénateur de Napoléon III.
-
SULTAN
- Écrit par Georges BOHAS
- 1 944 mots
Le titre de sulṭān fut porté, par exemple, par le Būyide Sulṭān al-Dawla (mort en 1025). Avec l'arrivée des Saldjūqides (1055, entrée de Tughril beg à Baghdād), « sultan » devient le titre le plus élevé que puisse porter un chef musulman, remplaçant le titre ‘amīr al-‘umarā' (« grand émir ») porté par les Būyides. Ce titre conféré par le calife implique une véritable délégation du pouvoir.
-
PACHA
- Écrit par Robert MANTRAN
- 1 188 mots
Titre turc dont l'origine est incertaine. Il apparaît au xiiie siècle ajouté au nom de personnalités religieuses jouant un rôle militaire chez les Saldjūqides d'Anatolie. Un peu plus tard, les beys indépendants d'Anatolie utilisent ce titre ou le confèrent à des membres de leur famille. Chez les Ottomans, il a été donné d'abord à un fils d'Osman Ier, puis à un fils d'Orkhan ; il devint assez vite le titre caractéristique de très hauts fonctionnaires, tels que les gouverneurs des grandes provinces (beylerbeyi) et les vizirs du gouvernement central, qui avaient en outre droit, comme insigne de leur rang, à une lance ornée de trois queues de cheval (tough).