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"tlingit" dans l'encyclopédie

  • TLINGIT

    • Écrit par Agnès LEHUEN
    • 2 063 mots

    Indiens de la côte du Pacifique Nord, les Tlingit vivaient tout à fait au nord, dans les îles et, sur la côte du sud de l'Alaska, de la baie de Yakutat au cap Fox. Ils parlaient le tlingit, du groupe linguistique athapascan, et étaient répartis en quatorze tribus ou groupes territoriaux. D'après leurs légendes, certains de leurs ancêtres vinrent du sud, d'autres de l'intérieur.

  • ATHAPASCAN

    • Écrit par Agnès LEHUEN
    • 2 104 mots

    Dans le groupe septentrional, les tribus du Nord-Ouest et du Sud-Ouest avaient assimilé les coutumes des Eskimo, des Tlingit et des Tsimshian. Dans le groupe du Pacifique, on ne trouve pas de différences notables avec les groupes voisins. Quant aux Navaho et aux Apaches, ils ont été influencés par leurs voisins pueblo. Seuls les Athapascan du Nord (Tinneh) semblent avoir possédé une culture propre.

  • HAIDA

    • Écrit par Agnès LEHUEN
    • 2 315 mots

    Ils parlent le haida, une langue liée à l'athapascan, et sont, du point de vue culturel, très proches des Tlingit et des Tsimshian. Ils étaient environ 2 200 en 1995. L'ethnie était divisée en deux unités appelées « moitiés » : on appartenait à une moitié dès sa naissance par filiation matrilinéaire ; chaque moitié était formée de plusieurs segments locaux, ou lignages, qui possédaient des droits sur certains territoires importants du point de vue économique ; chaque lignage occupait une ou plusieurs maisons dans des villages distincts qui avaient leurs chefs, chaque maison ayant aussi le sien.

  • TSIMSHIAN

    • Écrit par Agnès LEHUEN
    • 2 819 mots

    Au printemps, ils quittaient le village pour aller pêcher le poisson-chandelle ; ils échangeaient avec les Tlingit et les Haïda la graisse qu'ils tiraient en abondance de cette provende contre de grands canoës faits dans des troncs d'arbre, contre du tabac et contre des plaques de cuivre. Plus tard, ils pêchaient le flétan et le saumon dont ils devaient se nourrir à la mauvaise saison, tandis que les femmes allaient cueillir des baies et des fruits.

  • SAPIR EDWARD (1884-1939)

    • Écrit par Louis-Jean CALVET
    • 4 240 mots

    Sapir étudie alors les langues indiennes (le wishram, le takelma, le païute), travaille à l'université de Californie puis à celle de Pennsylvanie, enseigne à Ottawa (ce qui lui permet d'étudier d'autres langues : le nootka, l'athabaskan, le tlingit) puis à Chicago et enfin à Yale. Il publie de nombreux articles sur les langues amérindiennes mais aussi des ouvrages plus généraux, en particulier Le Langage (Language, New York, 1921).

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