Tokharien
- Nom masculin singulier
- Adjectif masculin singulier
Définition
Employé comme adjectif
- relatif à une ancienne langue indo-européenne
Employé comme nom
- en linguistique, ancienne langue indo-européenne
"tokharien" dans l'encyclopédie
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INDO-EUROPÉEN
- Écrit par Guy JUCQUOIS
- 43 627 mots
- 1 média
Ainsi, on connaissait en vieux slave un suffixe -ynja, utilisé pour la formation d'abstraits d'adjectifs, l'équivalent lituanien -une n'autorisait pas à poser la forme comme indo-européenne, le témoignage du tokharien -une est décisif. Un autre rapprochement significatif est celui du vieux slave reka, rešti, « dire », rečǐ, « mot », et du tokharien A rake, B reki, « mot ».
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YUEZHI [YUE-TCHE]
- Écrit par Roland BRETON
- 4 285 mots
Ils passent le Tourfan et le nord du bassin du Tarim dont les oasis sont alors occupées par des populations qui parlent des langues indo-européennes et ce jusqu'à la submersion turque du ixe siècle (pseudo-tokharien, dit « A » ou agnéen à Tourfan, Agni-Karachar et « B » ou koutchéen à Koutch). Les Yuezhi sont empêchés de s'installer dans la région de l'Isslyk-koul et de l'Ili par les Wusun, autres Indo-Européens vraisemblablement Sarmates et Alains, qui tiennent la Dzoungarie.
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LATINES (LANGUE ET LITTÉRATURE) La langue
- Écrit par Jacques PERRET
- 15 046 mots
) ; certains traits de la morphologie du verbe latin trouvent leurs analogues les plus proches dans des langues de l'Asie antérieure (hittite) ou centrale (tokharien). Tout cela suppose une histoire compliquée que les découvertes de l'archéologie n'arrivent pas toujours à éclaircir. On est plus à l'aise pour expliquer, par une période de communauté politique en Bohême vers la fin du IIIe millénaire, les correspondances du latin et du celtique ; entre le latin et le vénète existent d'étroites parentés : dans les marais du Tibre comme dans ceux de l'Adige se serait conservé l'apport de populations descendues des Alpes vers le début du IIe millénaire, séparées ensuite par l'arrivée de nouveaux venus.
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TRANSFERTS CULTURELS
- Écrit par Michel ESPAGNE
- 24 874 mots
- 3 médias
Le long de la fameuse Route de la soie, c’est-à-dire d’un axe discontinu reliant l’Inde ou la Turquie à la Chine, on voit se multiplier les langues intermédiaires assurant, comme le tokharien, la traduction du canon bouddhique du sanscrit au chinois. De tels itinéraires complexes n’ont rien de postcoloniaux mais constituent, dans un espace géographique, des enchaînements de transferts culturels multiples.
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TURCO-MONGOLES LANGUES ET LITTÉRATURES
- Écrit par Louis HAMBIS
- 56 121 mots
En même temps, les Turco-Mongols eurent des relations avec les peuples de langues indo-européennes qui, à cette époque, occupaient toute l'Asie centrale et une partie de la haute Asie, en particulier avec ceux du groupe iranien (Śaka) et avec ceux du groupe agno-koutchéen, appelé d'abord « tokharien ». Le mot tümän (« dix mille »), commun au turc et au mongol, est un emprunt au koutchéen tumane, tmane, à l'agnéen tmāṃ.