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"tolstoïen" dans l'encyclopédie

  • FÉDINE KONSTANTIN ALEXANDROVITCH (1892-1977)

    • Écrit par Alexis BERELOWITCH
    • 2 593 mots

    « Il est l'incarnation de la littérature soviétique », a-t-on écrit : ayant vécu toutes les époques de la littérature soviétique, passé de la prose ornementale au classicisme tolstoïen, du désengagement au réalisme socialiste, couvert d'honneurs, Fédine pouvait, en un sens, y prétendre.

  • FADEÏEV ALEXANDRE ALEXANDROVITCH (1901-1956)

    • Écrit par Alexis BERELOWITCH
    • 3 518 mots

    Son premier roman, La Débâcle (Razgrom, 1927) — débâcle d'un groupe de partisans en Extrême-Orient — est salué comme un événement par la critique : c'est, en effet, une des premières œuvres à mettre en scène un communiste qui voit dans la révolution non pas le chaos mais un monde nouveau ; dans ce roman, la forme marque un retour au réalisme tolstoïen après les recherches d'avant-garde des années vingt.

  • UNE JOURNÉE D'IVAN DENISSOVITCH, Alexandre Soljénitsyne Fiche de lecture

    • Écrit par Jean yves GUÉRIN
    • 5 066 mots
    • 1 média

    Du moujik tolstoïen, Ivan Choukhov a gardé quelques traits caractéristiques. Il est fruste, superstitieux mais roublard. Il aime la belle ouvrage et respecte son chef de brigade, mais il chaparde des suppléments. Ce n'est pas un révolté, il ne comprend pas ce qui lui est arrivé. Ce n'est pas non plus un héros soviétique : il reste complètement étranger à l'idéologie officielle.

  • ANNA KARÉNINE, Léon Tolstoï Fiche de lecture

    • Écrit par Michel AUCOUTURIER
    • 5 352 mots

    La vie et la loi : de la tragédie à la foi L'« expérience de laboratoire » que constitue le roman tolstoïen est aussi une épreuve de vérité fondée sur le critère de l'authenticité. C'est elle qui condamne le mari d'Anna, Alexis Karénine, dont la conduite « chrétienne » apparaît entièrement dictée par les conventions sociales et les règles morales apprises.

  • GROSSMAN VASSILI SEMNOVITCH (1905-1964)

    • Écrit par Hélène MÉLAT
    • 8 968 mots

    Les mots clés en sont liberté et bonté : la liberté inaliénable de l'homme et la bonté individuelle, gratuite, incompréhensible et absurde parfois, « une bonté sans témoins, une petite bonté sans idéologie », comme le dit le personnage qui incarne le plus explicitement ce message, le prisonnier tolstoïen Ikonnikov. Grossman a foi non pas en un dieu, mais en l'homme, capable certes du pire, mais aussi du meilleur.

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