Tondu
- Adjectif masculin singulier
- Verbe au participe passé masculin singulier
Définition
- coupé ras
Expressions autour de ce mot
- trois pelés et un tondu : presque personne
Forme dérivée du verbe « tondre »
"tondu" dans l'encyclopédie
-
TEN (A. Kiarostami)
- Écrit par René PRÉDAL
- 5 247 mots
- 1 média
Si la scène bouleversante où la jeune fille abandonnée découvre son crâne tondu avait été imaginée par Kiarostami, il n'avait prévu ni la violente colère de l'enfant, ni les larmes de l'amie séchées par Mania. Ten se fait ainsi mise à l'épreuve du réel, d'abord celui de la rue dans laquelle s'immerge le véhicule en mouvement, et surtout celui de la profonde humanité des passagères qui, de la prière au sexe, interrogent directement la relation mère-fils qui constitue le fil rouge de toutes ces rencontres.
-
GOLF
- Écrit par Jean DURRY
- 5 450 mots
- 2 médias
Dans le golf importent aussi le cadre « naturel » du jeu — même s'il s'agit d'une nature savamment aménagée, le fairway (chemin normal), bordé de part et d'autre par le rough (herbe non coupée) qui conduit au green (ce gazon parfaitement tondu entourant le trou lui-même), pouvant se trouver volontairement coupé d'obstacles (bunker, pièce d'eau, fossé) ; la beauté de l'environnement, véritable oasis par rapport à un univers toujours plus urbanisé ; le caractère amusant et sportif à la fois de ce jeu qui passionne bientôt le néophyte et ne lui laisse plus trêve.
-
NAISSANCE & RENAISSANCE
- Écrit par Alain DELAUNAY
- 7 850 mots
Ainsi, il peut être rasé, tondu, dénudé, aspergé de sang comme dans le rituel initiatique de Mithra, enveloppé dans un sac, dans la peau ou l'estomac d'un animal de sacrifice. Sans défense, il subit des violences et des tortures, il fait l'expérience de la faim et de la peur, de bruits assourdissants ou d'un silence mortel, de l'obscurité puis, brusquement, de la lumière blessante.
-
NAPOLÉON Ier BONAPARTE (1769-1821) empereur des Français (1804-1814 et 1815)
- Écrit par Jacques GODECHOT et Encyclopædia Universalis
- 45 849 mots
- 18 médias
Le Consulat La consolidation du pouvoir La personnalité de Bonaparte (surnommé alors le Petit Tondu) était mal connue mais on faisait confiance à quelqu'un qui avait toujours été victorieux (Aboukir et Saint-Jean d'Acre étaient oubliés). On attendait de lui qu'il rétablisse la paix, qu'il mette fin au désordre et qu'il consolide les « conquêtes » politiques et sociales de la Révolution.
-
MONACHISME
- Écrit par André BAREAU, Guy BUGAULT, Jacques DUBOIS, Henry DUMÉRY, Louis GARDET et Jean GOUILLARD
- 68 907 mots
- 3 médias
Après une sorte de noviciat, le candidat est tondu et prend l'habit distinctif de sa condition, l'« habit angélique » (la différenciation d'un grand et d'un petit habit constitue une dérogation très contestée). Tel était le droit. Autrement en décidèrent les mœurs. L'obstacle de l'incapacité publique fut souvent tourné. Pendant la longue parenthèse iconoclaste (730-842), c'est le monachisme qui assuma la tutelle de l'Église « réfractaire », face à l'Église « constitutionnelle » et opportuniste, à la dévotion de l'empereur.