Tonus
- Nom masculin invariant en nombre
Définition
- en physiologie, état de légère tension des muscles au repos qui détermine la position, les attitudes du corps
- énergie, dynamisme
"tonus" dans l'encyclopédie
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TONUS MUSCULAIRE
- Écrit par Paul LAGET
- 17 972 mots
- 2 médias
Il en résulte également la disparition de tout tonus dans le groupe musculaire correspondant. Les racines rachidiennes postérieures ne contenant que des axones sensitifs, l'effet de leur section met en évidence l'origine réflexe du tonus. Le modèle et la nature de celle-ci doivent être recherchés dans le réflexe d'étirement, ou stretch reflex de C.
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PROPRIOCEPTIF
- Écrit par Geneviève DI COSTANZO
- 1 043 mots
Cette sensibilité proprioceptive est à l'origine du sens de la position relative des segments du corps et de l'appréciation de leurs déplacements ; de la régulation du tonus musculaire ; de la statique et de l'équilibration.
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HÉMIPLÉGIE
- Écrit par François BOURNÉRIAS
- 2 500 mots
Pour le neurologue, il s'agit plus exactement de la perturbation du tonus et de la motricité musculaire que détermine une lésion unilatérale de la voie motrice principale au niveau des centres nerveux (voie pyramidale). L'hémiplégie ne peut, en effet, être correctement définie ni par la paralysie (les troubles du tonus sont au moins aussi importants dans la symptomatologie que les troubles parétiques) ni par sa topographie unilatérale (qui peut être retrouvée dans les troubles cérébelleux par exemple).
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ÉQUILIBRATION
- Écrit par Francis LESTIENNE
- 24 682 mots
- 2 médias
Le maintien de l'équilibre des vertébrés dépend de l'action du système nerveux qui assure le contrôle du tonus musculaire responsable de la cohésion mécanique entre les constituants du squelette osseux. Dans les conditions statiques (sujet immobile), la répartition du tonus musculaire entre les différents groupes de muscles permet le déploiement d'attitudes posturales fondamentales propres à chaque espèce.
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ANTIANGOREUX
- Écrit par Dominique BIDET et Jean-Cyr GAIGNAULT
- 4 208 mots
Ils agissent sur cette composante par une diminution du tonus sympathique en bloquant les récepteurs β1 normalement occupés par la noradrénaline, mais contrairement à celle-ci sans être capables de déclencher la cascade d'événements biochimiques qui se traduit par une augmentation du travail cardiaque ; 2o d'une diminution de la force contractile du cœur (qui dépend du tonus sympathique et de l'entrée de calcium dans la cellule) pouvant être, dans ce cas, obtenue avec les bêta-bloquants, pour la même raison que dans le cas précédent, ou avec des anticalciques (verapamil, nifédipine) qui s'opposent à l'entrée du calcium dans la cellule provoquant ainsi un relâchement de la fibre musculaire lisse.