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Tophet

  • Nom masculin singulier

Définition

  1. en histoire, dans la Phénicie antique, lieu de sacrifices humains

"tophet" dans l'encyclopédie

  • DIDON ou ELISSA (IXe s. av. J.-C.?)

    • Écrit par Gilbert-Charles PICARD
    • 2 388 mots

    Le lieu de ce sacrifice, qui était en même temps celui du culte de la reine, paraît avoir coïncidé avec le « tophet » où l'on immolait les enfants. Ce sont les prêtres du tophet qui durent élaborer la première forme du mythe que quelque écrivain grec transforma plus tard en roman dans le goût hellénistique. Dans L'Énéide, Virgile a utilisé à sa manière le personnage légendaire de Didon : reine de Carthage, celle-ci s'éprend d'Énée, contraint par la tempête d'aborder sur le rivage africain ; elle se suicide, désespérée, lorsque Énée l'abandonne sur l'ordre de Jupiter.

  • HANNON (Ve s. av. J.-C.)

    • Écrit par Gilbert-Charles PICARD
    • 2 541 mots

    La relation du périple a été conservée dans un petit traité en grec qui se présente comme la traduction d'une inscription consacrée par Hannon dans le temple de Kronos à Carthage, c'est-à-dire sans doute le tophet. Conformément à un décret des Carthaginois, Hannon part avec soixante vaisseaux à cinquante rames qui auraient porté trente mille hommes et femmes.

  • CARTHAGE

    • Écrit par Abdel Majid ENNABLI, Liliane ENNABLI, Gilbert-Charles PICARD et Encyclopædia Universalis
    • 54 134 mots
    • 5 médias

    La découverte du tophet démontre la persistance des sacrifices humains durant toute l'époque punique, même si l'on y substitua parfois des animaux. La fouille menée par une équipe américaine dans un secteur du tophet a confirmé les observations faites auparavant. Sur la pente méridionale de Byrsa, on a découvert une nécropole très ancienne remontant à la fin du viiie et au début du viie siècle.

  • PHÉNICIENS

    • Écrit par Hélène BENICHOU-SAFAR et Paul PETIT
    • 34 596 mots
    • 2 médias

    Cela tient sans doute à la profusion des sanctuaires de type cananéen dont le temps a dû effacer la trace, simples enceintes à ciel ouvert abritant des stèles, des autels et aussi, pour celles qu'on appelle «  tophet », des urnes remplies de cendres d'enfants. À côté de ces aires sacrées connues par la Bible ou les sites phénico-puniques d'Occident, des sanctuaires construits ont également existé.

  • SICILE

    • Écrit par Maurice AYMARD, Michel GRAS, Claude LEPELLEY, Jean-Marie MARTIN et Pierre-Yves PÉCHOUX
    • 98 600 mots
    • 10 médias

    La Sicile est insulaire, donc particulière : son histoire fut originale et, jusqu'au haut Moyen Âge, ne se confondit pas avec celle de l'Italie voisine. Au centre de la Méditerranée, entre le bassin occidental et le bassin oriental, elle subit des influences multiples : les Phéniciens et les Grecs, les Romains, puis les Byzantins, les Arabes et les Normands s'y fixèrent tour à tour et la marquèrent de leur influence, y laissant de splendides œuvres d'art.

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