Toponyme
Issu de la forme : toponyme
- Nom masculin singulier
Définition
- en linguistique, nom de lieu
"toponyme" dans l'encyclopédie
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TOPONYMIE
- Écrit par Marianne MULON
- 9 465 mots
Méthode Dans son emploi primitif, le toponyme décrit. C'est un nom commun (toutefois, certains noms de lieux paraissent être des noms de personnes pris en fonction toponymique) auquel peuvent s'appliquer les procédés habituels de dérivation (suffixes, etc.) et de composition avec un déterminant (épithète, etc.). Quelle que soit sa formation, le toponyme peu à peu se fige sur un unique objet, dans un contexte linguistique en constante évolution.
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LUG(US), irl. LUG
- Écrit par Christian-Joseph GUYONVARC'H
- 2 394 mots
Il existe en Grande-Bretagne dans le toponyme hybride, britto-roman Luguvallium, ancien nom de Carlisle, près du vallum d'Hadrien. Tous les autres témoignages sont celtiques insulaires. Le dieu Lug (« lumineux ») est principalement connu comme le premier dieu du panthéon irlandais et chef des Túatha Dé Dánann (« tribus de la déesse Dana »). Le texte mythologique qui raconte ses aventures est le Cath Maighe Tuireadh, ou « Bataille de Moytura », dont la version le plus ancienne est contenue dans un manuscrit du xve siècle.
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BRIGANTIA
- Écrit par Christian-Joseph GUYONVARC'H
- 651 mots
Il est attesté encore dans le nom ethnique théophore des Brigantii et dans le toponyme Brigantion, ancien nom de Bregenz (Allemagne) et de Briançon (Hautes-Alpes). C'est l'équivalent ancien, brittonique et gaulois, de la Brigit irlandaise. Le mot celtique le plus proche est le gallois brenhin, « roi » (*bregentinos) et il semble qu'il faille interpréter ce théonyme comme signifiant « très élevée » (« royale » ?).
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NIKKŌ
- Écrit par Rémi SCOCCIMARRO
- 4 005 mots
- 2 médias
Le toponyme Nikkō (« lumière du Soleil ») est une lecture chinoise pour le temple Futarasan, un toponyme lui-même adapté d’une appellation d’origine aïnou, ce qui est courant pour les régions situées au nord de Tōkyō. L’histoire proprement japonaise du site débute à la fin du viiie siècle, avec l’installation de communautés bouddhistes menées par le moine Shōdō Shōnin (735-817).
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CASSITÉRIDES LES
- Écrit par Isabelle NGUYEN HUU DONG
- 1 733 mots
En réalité, ce nom n'a peut-être pas valeur de toponyme mais, si l'on en croit Roger Dion, il désigne plutôt une fonction commerciale que plusieurs pays ont pu remplir simultanément ou successivement : avant la fondation de Gadès par les Phéniciens, les Cassitérides auraient été les îles de l'ancien golfe de la Brière où la ville de Tartessos se procurait l'étain ; au temps de l'hégémonie carthaginoise l'expression aurait désigné, à l'entrée de la Manche, les îles Scilly ou Sorlingues où se faisait l'échange de l'étain provenant des mines du Devon et de Cornouailles ; enfin à l'époque romaine, quand la route maritime jalousement gardée secrète par les Carthaginois fut concurrencée par la route terrestre qui empruntait « l'isthme gaulois », le lieu d'échange, encore appelé Cassitérides, se serait déplacé vers l'est, au Mont-Saint-Michel ou dans l'île de Wight.