Torchon
- Nom masculin singulier
Définition
- morceau de toile qui sert à diverses tâches ménagères
- familièrement, texte mal écrit et mal présenté
- mauvais journal
- serpillière (Belgique)
Expressions autour de ce mot
- ne pas mélanger les torchon s et les serviettes : ne pas tout confondre, traiter les gens selon leurs conditions
"torchon" dans l'encyclopédie
-
THOMPSON JAMES MYERS THOMPSON dit JIM (1906-1977)
- Écrit par Michel LEBRUN
- 2 056 mots
Parmi les films tirés de ses œuvres, citons The Getaway, de Sam Peckinpah (1972), Série noire, d'Alain Corneau, d'après A Hell of a Woman (1979), et Coup de torchon, de Bertrand Tavernier (1981), qui transpose en Afrique noire les héros de 1 275 Âmes. Thompson scénariste figure au générique de L'Ultime Razzia (1956) et des Sentiers de la gloire (1958), deux films réputés de Stanley Kubrick.
-
AURENCHE JEAN (1904-1992)
- Écrit par Michel DANSEL
- 2 680 mots
Ce seront tour à tour Que la fête commence (1975), Le Juge et l'assassin (1976), Coup de torchon (1981), Un dimanche à la campagne (1984). Jean Aurenche s'est éteint en octobre 1992. Par la suite, Bertrand Tavernier en a fait une des principales figures de son Laissez-passer (2002).
-
AUDRAN STÉPHANE (1932-2018)
- Écrit par Alain GAREL
- 3 495 mots
- 1 média
Ce n’est qu’à la cinquantaine qu’elle a la possibilité de jouer des personnages différents, comme la mégère de Coup de torchon de Bertrand Tavernier (1981) et la cuisinière peu loquace du Festin de Babette de Gabriel Axel (Babettes Gaestebud, 1987), voire laids, comme la belle-mère, outrageusement maquillée, du protagoniste de Paradis pour tous d’Alain Jessua (1982) et « la dame en gris » de Mortelle Randonnée de Claude Miller (1983).
-
TRAUNER ALEXANDRE (1906-1993)
- Écrit par Claude BEYLIE
- 3 392 mots
Retour en France dans les années 1970, où, vengeant le dédain dans lequel l'a longtemps tenu la nouvelle vague, Bertrand Tavernier lui confie le soin d'orchestrer la saga africaine de Coup de torchon (1981) et l'évocation de l'âge d'or de Saint-Germain-des-Prés, dans Autour de minuit (1986). On le trouve aussi aux côtés, entre autres, de Joseph Losey, pour Monsieur Klein (1976) et Don Giovanni (1979), de Luc Besson pour Subway (1985), de Claude Berri pour Tchao Pantin (1983) et d'Arthur Joffé pour Harem (1985).
-
NOIRET PHILIPPE (1930-2006)
- Écrit par Raymond CHIRAT
- 4 240 mots
- 1 média
S'ensuit une guirlande, toujours reprise, sans cesse admirée de titres mémorables (Que la fête commence, 1975 ; Le Juge et l'assassin, 1976 ; Une semaine de vacances, 1980), avec deux incursions étincelantes dans la truculence (Coup de torchon, 1981) et l'émotion pure (La Vie et rien d'autre, 1989). Non content d'honorer les réalisateurs français par des interprétations contrastées : Yves Robert (Alexandre le bienheureux, 1968), Philippe de Broca (Tendre Poulet, 1978), Robert Enrico (Le Vieux Fusil, 1975), Édouard Molinaro (La Mandarine, 1972), Yves Boisset (Un taxi mauve, 1977), Pierre Granier-Deferre (L'Étoile du Nord, 1982), Claude Zidi (Les Ripoux, 1984), Philippe Noiret se plaisait à retrouver ses amis italiens, passant de Marco Ferreri (La Grande Bouffe, 1973) à Valerio Zurlini (Le Désert des Tartares, 1976), de Giuseppe Tornatore (Cinéma Paradiso, 1988) à Mario Monicelli (Mes Chers Amis, 1975), de Francesco Rosi (Trois Frères, 1981) à Franco Zeffirelli (Toscanini, 1988).